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Mali: la Minusma rend son enquête sur la tuerie de février à Ogossagou
Publié le jeudi 19 mars 2020  |  RFI
Session
© aBamako.com par mouhamar
Session de Formation sur le Droit Pénal International (DPI)
Bamako, le 23 février 2015. Ecole de maintien de la paix ABB. La fondation Freiederich Naumann en partenariat avec la MINUSMA et l` IIDH en collaboration avec la COMADE et l` INFJ organisent du 23 au 28 février une session de Fromation sur le DPI.
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Que s’est-il passé le 14 février dernier dans le village d’Ogossagou, dans le centre du Mali, où des hommes armés sont venus attaqué des civils faisant de nombreuses victimes ? La mission d’enquête de l’ONU, alors dépêchée sur les lieux, a rendu son rapport public mercredi 18 mars à Bamako. Elle a identifié 35 morts et 19 disparus, avec des précisions sur les assaillants.
Le rapport de la commission d’enquête de la mission de l’ONU au Mali contient de nombreux détails sur l’attaque elle-même qui était « vraisemblablement planifiée et ciblait la partie du village d’Ogossagou habitée par la communauté peule ».

L’identité des assaillants ? Après avoir interrogé au total 117 personnes, les enquêteurs de l’ONU parlent de plusieurs individus « dont certains identifiés comme des chasseurs traditionnels, appuyés par des hommes en tenue militaire et des membres présumés de la communauté Dogo ».

Tout ce groupe était muni de fusils automatiques, de fusils traditionnels de chasse et de machettes. Ils ont exécuté au moins 35 personnes, toutes de la communauté peule. Parmi les victimes se trouvaient des enfants. À ce jour, 19 personnes (dont cinq enfants), toutes du village, sont toujours portées disparues depuis l’attaque. Et comme si les assaillants voulaient rayer le village de la carte, plus d’une centaine d’habitations ont été détruites, ainsi que de nombreux greniers.

Cité dans les conclusions de l’enquête (à lire ici), le représentant spécial de l’ONU à Bamako, Mahamat Saleh Annadif, s’est dit « très préoccupé par l’impunité dont jouissent les auteurs de ces actes ».

Un an auparavant, le 23 mars 2019, c’est un véritable massacre qui avait eu lieu dans le même village, l’ONU évoquant un possible crime contre l’humanité.

Source: http://www.rfi.fr/fr/afrique
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