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Situation securitaire au centre: Vive inquiétude après la levée de certains check-points
Publié le jeudi 19 mars 2020  |  Soleil Hebdo
Marche
© aBamako.com par AS
Marche du collectif des Associations des Jeunes du pays Dogon
Le Collectif des Associations des Jeunes du pays Dogon a organisé une marche le 13 Septembre 2019 à Bamako.
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Au cours d’une conférence de presse animée le samedi 14 mars 2020, à la Maison de presse, le président de la coordination du mouvement «ATEM» a décrit une situation sécuritaire alarmante au pays dogon.

«Nous nous inquiétons beaucoup de la spirale de violence au pays dogon après la levée de certains check-points par le gouvernement et laissant la population à elle-même...». Voilà ce que le président de la coordination du mouvement «ATEM», M. Sidi Ongoïba, regrette et porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale. Accompagné d’une personne ressource de la localité, Augustin Témé, M. Ongoïba a expliqué que la situation sécuritaire s’est considérablement dégradée. Aux dires du principal conférencier, la situation a atteint une proportion alarmante avec pour conséquence une situation humanitaire désastreuse. En effet, depuis le retrait des forces de sécurité et de défense d’une vingtaine de localités du centre, combiné avec la cacophonie autour du retrait des check-points, ces actions ont affaibli le système d’autodéfense des populations locales et les attaques, a-t-il ajouté, se sont multipliées, causant la destruction de plusieurs villages avec plus d’une centaine de pertes en vies humaines.

M. Sidi Ongoïba s’est dit indigné par les pillages de milliers de têtes de bétails, la destruction par incendie des vivres. «Nous déplorons le système judiciaire de notre pays car lors de ces attaques, les bétails enlevés par les assaillants se retrouvent sur le marché parfois même à Bamako, sans que les auteurs ne s’inquiètent de rien...», précise-t-il.

Selon Augustin Témé, personne ressource de la région de Mopti, malgré les alertes et messages successifs de mise en garde contre une détérioration future de la situation sécuritaire et humanitaire, les populations du centre, par la voix du mouvement ATEM, regrette l’inaction des autorités maliennes, de la Minusma, des organisations de défense des droits de l’Homme et des forces étrangères présentent au Mali pour le règlement de la crise que connait le pays depuis 2012.

Réitérant son engagement de rassembler toutes les communautés vivantes au pays dogon autour de nos valeurs ancestrales qui garantissent notre identité collective et la cohésion sociale, fondement nécessaire et indispensable à la préservation de l’intégrité et de l’unité de notre pays, les responsables du mouvement souhaitent l’implication des plus hautes autorités du pays.

Ousmane DIAKITE
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