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Mali: une "trentaine" de soldats tués dans une attaque attribuée aux jihadistes ( nouveau bilan)
Publié le vendredi 20 mars 2020  |  AFP
Libération
© aBamako.com par A S
Libération des localités de Douentza et Gossi.
Les localités de Douentza et Gossi ont été libérées les 14 et 15 janvier 2013 par les forces armées française et malienne.
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"Une trentaine" de soldats maliens ont été tués et cinq blessés jeudi dans une attaque attribuée aux jihadistes dans le nord du Mali, a indiqué l’armée malienne. Les assaillants ont donné l’assaut tôt jeudi à un poste militaire à Tarkint, au nord de Gao, principale ville du nord du Mali, a indiqué à l’AFP un responsable militaire sous couvert de l’anonymat.

"Le bilan de l’attaque de #Tarkint ( #Gao) a lourdement évolué dans la journée: une trentaine de morts et 5 blessés", ont indiqué sur Twitter les Forces armées maliennes.Dans l’après-midi, l’armée avait annoncé que sa position de Tarkint avait fait l’objet d’une "attaque terroriste", terme utilisé par les autorités maliennes pour désigner les attaques des groupes jihadistes. Elle avait fait état de deux soldats tués et 10 blessés.Les corps des soldats tués ont été acheminés à Bourem, au sud de Tarkint, où un élu local s’exprimant également sous le couvert de l’anonymat en a dénombré au moins 20.

Cette attaque est la plus meurtrière essuyée par l’armée malienne depuis quatre mois.Dans un contexte de grave détérioration sécuritaire à travers le Sahel, les opérations imputées aux jihadistes ont fait des dizaines de morts dans les rangs des forces de sécurité maliennes.Le Mali a été confronté depuis 2012 à des insurrections indépendantiste puis jihadiste ainsi qu’à des violences intercommunautaires qui ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.Parties du nord du Mali, tombé sous le contrôle de groupes jihadistes en 2012, jusqu’au lancement en janvier 2013 d’une opération militaire à l’initiative de la France, les violences se sont ensuite propagées au centre du pays et aux Burkina Faso et Niger voisins.Devant la détérioration sécuritaire, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé en février avoir rompu avec la ligne directrice officiellement suivie jusqu’alors et de tenter de dialoguer avec certains jihadistes.
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