Des professionnels de médias mieux outillés pour traiter les questions de Droits de l’Homme

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Publié le vendredi 20 mars 2020 | aBamako.com

© aBamako.com par FS
Renforcement de capacités des médias par la CNDH
Bamako, le 18 Mars 2020, la salle de formation de l`AGETIC a abrité l`atelier de renforcement de capacités des médias par la CNDH.

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La salle de formation de l’AGETIC a abrité, du 16 au 18 mars 2020, un atelier de renforcement de capacités des professionnels de médias sur les Droits de l’Homme. Cet atelier s’inscrit dans le cadre des missions de la CNDH et à son plan de stratégique 2018-2020 ainsi qu’à son plan d’action semestriel de 2019.

Cette activité a été organisée avec le concours financier du Projet FAMOC (Fonds d’Appui aux Moteurs de Changement) qui est une initiative du Royaume du Dannemark dans le cadre de son Programme Pays. Cet appui résulte du contrat de performance No 2019-03/GA/002 du 12 Avril 2019 signé à Bamako entre la CNDH et et le Projet FAMOC.

chargée de mener toute action de sensibilisation, d’information et de communication en vue d’instaurer une culture des droits de l’Homme et promouvoir la recherche, l’éducation et l’enseignement des droits de l’Homme dans tous les cycles de formation et dans le milieu socioprofessionnel. Une quarantaine d’hommes de médias ont pris part à cette série de formation

La cérémonie d’ouverture était présidée par M. Aguibou Bouaré, président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme. Dans son allocution, M. Aguibou Bouaré a souligné que les hommes de médias sont des acteurs importants et incontournables dans le cadre de la promotion des droits de l’homme. Il a ensuite ajouté que sans les professionnels de médias il ne saurait y avoir une vulgarisation de droit de l’homme.

Le président de la CNDH a également indiqué que la synergie d’action entre la CNDH et les professionnelles de médias est plus que jamais d’actualités dans un contexte de guerre asymétrique où les plus folles informations parfois des rumeurs ou autres fakenews sont le plus souvent distillées au mépris du respect des règles déontologiques causant des grave violations des droits de l’homme. Au cours de ces trois jours de formation des différentes thématiques ont été développées et débattues par experts de la CNDH et du média.

Les choses sérieuses ont commencé par l’Introduction au système des droits de l’homme ensuite les principaux instruments juridiques de protection des droits de l’homme des professionnels des médias; le phénomène de l’esclavage au Mali; les droits de l’homme des personnes privés de liberté et le principe de la présomption d’innocence; l’éthique et la déontologie : deux principes fondamentaux du journalisme respectueux des droits de l’Homme.

Les enjeux de la dépénalisation du délit de presse ont été aussi abordés au cours de cette formation par Talata Maiga; Ramata Diaouré a partagé son expérience sur le journalisme en situation de crise et enfin M. Martin Faye, de la Fondation Hirondelle a partagé son expérience sur les enjeux du reportage sur les sujets humanitaires et les questions des droits de l’Homme.

A la fin des trois jours de formation, les professionnels de médias ont exprimé leur satisfaction et ont mis en place un cadre d’échange et de partage d’informations et d’expériences.

fsanogo/abamako.com

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