La section Adema de Gao, avec toutes ses composantes, est aux abois depuis l’ouverture de la campagne électorale, le 8 mars dernier. Les candidats et les responsables du parti sont tous affolés, voire paniqués.
Cette situation se traduit par l’incapacité de la section et de son candidat, Assarid Ag Imbarcawane, de mobiliser les électeurs pour les besoins de la cause.
Pour preuve, le candidat et son équipe de campagne profitent de l’appartenance de l’Adema à la majorité présidentielle pour tromper les électeurs de la cité des Askia. L’ancien député de Gao ne sait plus sur quel pied danser. D’où des messages de propagande. Le nom du président de la République est devenu la clé magique pour eux. Dans le QG de campagne de l’Adema, on utilise le président de la République en indiquant qu’Assarid Ag Imbarcawane est le candidat d’IBK pour être le futur président de l’Assemblée nationale. Les responsables de la section Adema de Gao doivent comprendre que l’actuel locataire de Koulouba n’est pas un homme à soutenir une candidature. Si c’était le cas, il apporterait son soutien aux candidats du RPM. Il s’agit du président sortant de l’Assemblée nationale, Issac, Abdramane Niang, Baber Gano et Karim Keïta.
Pourquoi sont-ils sortis de leur attitude en apparence sereine, parfois arrogante et pourquoi semblent-ils avoir perdu leur confiance en eux-mêmes à deux semaines de la tenue du scrutin?
Nommé conseiller spécial à la primature après 21 ans à l’Assemblée nationale, Assarid Ag Imbarcawane veut refaire surface dans le parlement.
Député depuis 1992, date des premières élections pluralistes du Mali, sur une liste Adema, l’homme a connu sa première défaite électorale en 2013.
Une deuxième défaite profile à l’horizon pour le spécialiste des questions ACP/UE, Touareg républicain.