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La médiation de la Cedeao souhaite qu’Ansar Dine tourne le dos au terrorisme
Publié le lundi 18 juin 2012   |  APA




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APA-Ouagadougou (Burkina Faso)
Le président du Faso, Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dans la crise malienne, recevant lundi à Ouagadougou une délégation d’Ansar Dine a demandé au groupe islamique de rompre avec les "terroristes" d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et de « bien clarifier ses positions ».


Selon le ministre burkinabè des Affaires étrangères,Yipénè Djibrill Bassolé, la médiation conduite par le Burkina Faso, a demandé à Anar Dine de rompre avec les "terroristes" d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et de « bien clarifier ses positions ».

‘’Il faut que ce groupe inscrive son action dans la revendication touareg, (...) bien sûr à l'exclusion de toute alliance opérationnelle avec des groupes terroristes", a déclaré le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Yipénè Djibrill Bassolé.


"Nous avons aujourd'hui le devoir de clarifier les choses. En tout état de cause, nous avons le devoir de nous acheminer tous ensemble vers une solution globale négociée de paix", a-t-il insisté.

Djibril Bassolé a laissé entendre que "La délégation d'Ansar Dine a manifesté sa disponibilité à s'engager dans la voie de chercher une solution politique négociée à cette crise, sous la médiation de Blaise Compaoré ».

Il s'est exprimé à l'issue du premier entretien entre Ansar Dine et le président Compaoré, médiateur de la Cedeao , au palais présidentiel à Ouagadougou.

La délégation du groupe islamique est présente dans la capitale burkinabè depuis vendredi.
Le porte-parole de la délégation d’Ansar Dine, Cheick Ag Wissa a confirmé en ces termes : "Nous acceptons la médiation du Burkina Faso, nous empruntons la voie de cette négociation".

Il a ajouté que leur groupe islamiste ne reconnait pas les autres mouvements occupant la partie septentrionale du Mali, faisant allusion au Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

Blaise Compaoré avait rencontré le 9 juin une délégation de rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui s'était aussi déclarée "disponible" pour des négociations de paix, mais avait également rejeté toute appartenance avec les autres mouvements occupant le Nord du Mali.

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