Les maliens sont sur le qui-vive à cause de la pandémie du Covid-19. A date du 28 mars 2020, le coronavirus a fait 10 morts parmi nos ressortissants en France, 1 décédé au Mali et 20 malades confinés. La vigilance et l’observation des mesures d’hygiène doivent être de mise.
La pandémie du coronavirus est en train de faire des centaines de morts à travers le monde. En France, à la date du 26 mars 2020, parmi les personnes décédées figurent huit de nos compatriotes, a annoncé le cellule de communication du Haut conseil des maliens de l’extérieur citant le bureau du Haut conseil des maliens de France.
Au Niger, toujours selon la cellule du HCME, un malien est déclaré positif au Covid 19.
Au Mali, au moment où nous mettons sous presse, on dénombrait 1 mort et 20 cas confirmés. Sur ces cas, 14 ont été importés par des maliens venus de France et 6 cas locaux soit par des maliens qui n’ont séjourné hors du pays. Selon le ministère de la Santé, à la date du 29 mars, plus de 350 contact avaient été identifiés et sont en auto isolement.
Selon le communiqué du département de la Santé, la personne décédée du Covid 19 est un malien qui, après un séjour médical en Europe, est rentré au Mali et est décédé. A la réception du corps au centre de santé, les signes décrits par les parents lors de l’interrogatoire renvoyaient à la maladie Covid 19. Aussi, les prélèvements post-mortum effectué par les agents de santé s’est révélé positif au Covid 19 au laboratoire le 28 mars 2020.
Et de poursuivre qu’à ce jour qu’aucun de malades atteints de Covid 19, pris en charge par les services de santé, n’est décédé.
Pour l’heure, c’est la seule région de Kayes qui enregistre deux cas confirmés. Les autres personnes infectées habitent à Bamako. Excepté les Communes IV toutes les autres communes du district sont infectées.
Le secrétaire général du ministère de la Santé a promis que les recherches sont en cours pour retrouver toutes les personnes qui sont rentrées en contact avec les désormais porteurs du virus.
Pour diminuer la propagation de la maladie, les autorités doivent passer à la vitesse supérieure en mettant en place des mesures plus drastiques comme par exemple l’arrêt des transports en commun et des transports inter-urbains mais également subventionner les produits détergents dont le prix d’achat dans les officines dépasse la bourse du malien moyen.
Ce qu’il faut surtout déplorer c’est qu’il y a toujours des compatriotes qui ne croient pas à l’existence de cette maladie. Ils se disent fatalistes et pensent que tout humain doit un jour mourir de sa belle mort. Sauf qu’ici, ils mettent en danger la vie de leurs prochains. Et, l’Etat doit vite sévir avec des mesures beaucoup plus drastiques.