Hier, dimanche 11 août 2013, près de 7 millions de maliens se sont rendus aux urnes pour accomplir leur vote. Sur la rive droite du district de Bamako, la pluie a provoqué une faible affluence devant les bureaux de vote dans la matinée.
Le dimanche 11 août 2013, le Mali a enregistré le deuxième tour de l’élection présidentielle. Près de 7 millions de maliens devraient se rendre aux urnes pour choisir entre Ibrahim Boubacar Keïta du Rassemblement pour le Mali (Rpm) et Soumaïla Cissé de l’Union pour la République et la démocratie (Urd). Sur la rive droite du district de Bamako, surtout dans les centres de vote du groupe scolaire Mamadou Goundo Simaga de Badalabougou, de l’école publique fondamentale de Kalabancoro Adekene, les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures et il y’avait une faible affluence. Sans nul doute, la pluie matinale doit être à l’origine de cette faible affluence devant les bureaux de vote. Il y’avait des bureaux de vote où aucun électeur n’était perceptible.
Les agents électoraux, les forces de l’ordre, les observateurs étaient présents tôt le matin et semblaient attendre les électeurs qui arrivaient à compte goutte. Au environ de 9h 40 mn dans le groupe scolaire Mamadou Goundo Simaga de Badalabougou, l’électeur Moussa se veut optimiste. « C’est la pluie matinale qui empêche les gens de venir accomplir leur devoir civique, mais je suis sûr qu’ils vont voter d’ici la fin de la journée. J’ai voté pour le candidat de mon choix, afin que le Mali puisse retrouver la paix tant attendu », a-t-il dit.
Le délégué de la Cour Constitutionnelle, Youssouf Traoré a fait savoir que les insuffisances constatées lors du premier tour ont été corrigées. « A l’instant où je vous parle, je n’ai pas vu ou entendu une insuffisance dans ce centre, particulière dans les bureaux de vote N° 11 et 12 dont j’ai la charge. Les bureaux ont ouvert à l’heure, les agents et le matériel étaient disponibles », a-t-il souligné. A l’école fondamentale de Kalabancoro Adékène, l’affluence tant souhaitée n’était pas au rendez-vous, si bien qu’on pouvait compter les quelques courageux électeurs sous la pluie. Il n’y’avait pas d’incident majeur à signaler au moment où notre équipe de reportage quittait les lieux.