En pleine crise du coronavirus, la guerre continue contre les groupes terroristes.
Les combats se poursuivent. «Pour l’instant», dit-on prudemment au sein de l’état-major des armées, la crise du coronavirus n’affecte pas l’opération «Barkhane». Au Sahel, la guerre continue contre les groupes terroristes, et plus particulièrement l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), désigné comme adversaire principal. «À ce stade», ajoute-t-on aussi, le Mali n’a pas été touché «significativement» par l’épidémie de Covid-19. La situation peut évoluer rapidement, évidemment. Les armées françaises s’y préparent et s’organisent en conséquence.
«Des mesures de quatorzaine sont prises avant l’entrée sur le théâtre d’opération dans des zones dédiées sur place ou en France», explique-t-on. Les mesures barrières appliquées depuis longtemps entre soldats pour éviter les maladies locales sont suivies plus strictement encore. Barkhane n’a pas décrété de trêve contre les djihadistes.