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Mali : la force "Takuba" sera-t-elle efficace contre les djihadjistes ?
Publié le samedi 4 avril 2020  |  dw
Opération
© aBamako.com par DR
Opération Serval: mission de l`armée française au Mali
11 au 12 janvier 2013 : arrivée de la compagnie du groupement terre sur l`aéroport de Bamako.
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Onze pays européens ont annoncé le vendredi 27 mars 2020 le lancement officiel de la future force "Takuba" (qui signifie "sabre", en langue Tamasheq). Il s'agit d’un groupement de forces spéciales européennes destiné à accompagner les soldats maliens au combat face aux jihadistes qui écument le nord du pays.

"Considérant que la situation sécuritaire au Mali, et, plus largement au Sahel, est toujours préoccupante", l'Allemagne, la Belgique, le Danemark, l'Estonie, la France, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni et la Suède "soutiennent politiquement la création d'une task force" pour "assister les forces armées maliennes dans la lutte contre les groupes terroristes et appuyer les efforts actuellement déployés par l'opération Barkhane et la Force conjointe du G5 Sahel", pouvait-on lire dans le communiqué annonçant le lancement de cette opération militaire.
La force Takuba, qui doit compter une centaine d'hommes, va débuter cet été ses opérations, sous commandement français, dans la région du Liptako-Gourma, située à cheval sur les frontières communes du Burkina, du Mali et du Niger et réputée pour servir de sanctuaire à des groupes jihadistes, dont l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).
Selon Florence Parly, la ministre française des Armées sur Twitter, "Avec Takuba, les Européens montrent leur capacité à se mobiliser ensemble pour leur sécurité".

Pourtant, seulement cinq pays sur les 27 que compte l'Union européenne ont accepté d'accompagner cette opération. La Suède, elle, attend un feu vert de son Parlement pour confirmer sa participation à Takuba, sous la forme d'une force de réaction rapide héliportée de 150 personnes. La Norvège a renoncé à envoyer des soldats, faute de soutien politique interne suffisant. L'Allemagne aussi a opposé un refus catégorique.
Le lancement de l'opération Takuba permettra-t-elle d'aider l'armée malienne à juguler le péril djihadjiste ? C'est la problématique cette semaine du débat d’Eric Topona et ses invités sous l'Arbre à Palabre :
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