A défaut d’indexer l’aide à la presse au budget national, les autorités maliennes semblent ignorées la presse écrite privée. Pourtant, elle mérite d’être soutenue pour le salut de la démocratie. Malheureusement, croyant qu’IBK allait être son défenseur attitré, ce fut tout le contraire. IBK et son régime ne font qu’enterrer la presse écrite privée.
Ne bénéficiant d’aucunes aides indirectes depuis qu’IBK est au pouvoir, elle est désormais classée en pro et contre. Ce qui fait que de nombreux journaux ne bénéficient ni d’abonnement encore moins de contrat, selon leur ligne. Pire, si ce n’est sous IBK, elle a toujours bénéficié des soutiens pour les différentes joutes électorales. Mais, depuis son élection en 2013 à aujourd’hui, rien.
Qu’à cela ne tienne, avec les restrictions actuelles, elle risque de mettre les clés sous le paillasson. Car, contrairement aux autres médias, elle n’a encore bénéficié même d’un kopeck ce qui lui serait préjudiciable pour pouvoir répondre aux exigences des lecteurs, annonceurs et partenaires. Alors, Monsieur le Président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta et Monsieur le Premier ministre Dr Boubou Cissé, la presse écrite privée est le parent pauvre du régime. Ressaisissez-vous et revoyez votre copie pour nous soutenir afin que le coronavirus n’emporte avec lui nos entreprises qui vous aident énormément dans vos activités quotidiennes.