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Mali: Ibrahim B. Keïta nouveau président, son rival reconnaît sa défaite
Publié le lundi 12 aout 2013  |  AFP


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Présidentielle au Mali: Cissé reconnaît sa défaite, félicite son rival
Lundi 11 aout 2013.Bamako, domicile du candidat Ibrahim Boubakar Keita. Soumaila Cissé reconnaît sa défaite, félicite IBK.


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BAMAKO, 12 août 2013 (AFP) - L’ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar
Keïta dit IBK est devenu le nouveau président du Mali, son adversaire Soumaïla
Cissé ayant reconnu lundi soir sa défaite au second tour de la présidentielle
de dimanche.
"Je suis allé le voir (Ibrahim Boubacar Keïta) pour le féliciter et lui
souhaiter bonne chance pour le Mali," a déclaré M. Cissé à l’AFP.
M. Cissé, 63 ans, ancien ministre des Finances, a fait cette annonce avant
même la publication des résultats du second tour, mais des estimations portant
sur 2/3 des bulletins dépouillés donnaient une très large avance à Ibrahim
Boubacar Keïta, dit IBK, ancien Premier ministre de 68 ans.
A l’issue du premier tour du 28 juillet, Ibrahim Boubacar Keïta avait
obtenu 39,79% des voix, contre 19,70% à son adversaire et partait largement
favori au second tour. Il avait obtenu le ralliement de 22 des 25 candidats
éliminés, dont la majorité avait obtenu moins de 1% des suffrages.
IBK, cacique de la vie politique malienne, aura la très lourde tâche de
redresser et de réconcilier un pays traumatisé et affaibli par dix-huit mois
d’une profonde crise politique et militaire, qui avait débuté en janvier 2012
par une offensive de rebelles touareg dans le Nord.
Un coup d’Etat militaire le 22 mars 2012 avait précipité la chute du nord
du Mali aux mains de groupes jihadistes et criminels, qui ont laminé la
rébellion touareg et l’armée malienne, commis d’innombrables exactions, avant
d’être en grande partie chassés par l’intervention militaire franco-africaine
toujours en cours.
"Après près des deux tiers des bulletins dépouillés, IBK arrive très
largement en tête", avait affirmé lundi à l’AFP une source proche de la
Commission nationale de dépouillement, qui centralise les votes de l’ensemble
du territoire malien au ministère de l’Administration territoriale (Intérieur)
à Bamako.
Des estimations non officielles, établies de sources sécuritaires
maliennes, avaient donné auparavant Ibrahim Boubacar Keïta largement en tête
face à son rival du second tour.
Mais Gouagnon Coulibaly, directeur de campagne de Soumaïla Cissé, avait
dénoncé des "fraudes massives" et accusé l’Administration du régime de
transition d’être "partisane".
Malgré son retard du premier tour, Soumaïla Cissé partait du principe que
ce second tour était "une nouvelle élection" et comptait, pour rattraper son
retard, sur une partie des quelque 400.000 bulletins déclarés nuls au premier
tour et sur une mobilisation plus forte encore que celle du 28 juillet. Le
taux de participation avait été ce jour-là de 48,98%, un chiffre exceptionnel
pour ce type de scrutin au Mali.
Selon des observateurs maliens indépendants, le taux de participation du
second tour a été en baisse par rapport au premier tour, "à environ 45%".
"Rien de douteux"

En dehors de fortes pluies qui avaient perturbé le vote dans le Sud,
notamment à Bamako, de nombreux électeurs semblent avoir considéré que les
jeux étant déjà faits en faveur d’IBK, il n’était pas nécessaire d’aller
voter, selon des observateurs.
En dépit de la menace d’attentats de groupes islamistes armés liés à
Al-Qaïda, qui avaient occupé le nord du Mali pendant neuf mois en 2012, le
vote s’est déroulé sans incidents majeurs dans cette région.
Selon Louis Michel, chef de la mission d’observation de l’Union européenne
qui a lui-même surveillé le scrutin dans plusieurs bureaux de vote de Bamako,
"il n’y a absolument rien de douteux ou de suspect à signaler, ça s’est
déroulé dans de bonnes conditions, dans un climat serein, calme".
"Celui qui sera élu, sera élu avec la légitimité démocratique, c’est ma
conviction", a-t-il ajouté.
Dans son rapport préliminaire publié lundi, la mission de l’UE évalue
"positivement (...) les opérations de vote à hauteur de 99%" des bureaux
observés.
Elle estime que la présidentielle malienne est conforme aux "normes
internationales pour l’organisation d’élections démocratiques".
Le conflit a plongé en 18 mois le Mali dans la récession, accentué la
pauvreté, ravivé les tensions entre communautés touareg, arabes et noires, et
provoqué un exode massif de population, environ 500.000 déplacés internes et
réfugiés.
Ce sont les soldats français et ceux de la mission de stabilisation de
l’ONU au Mali (Minusma) qui, en appui de l’armée malienne se remettant
lentement de sa lourde défaite en 2012, ont assuré avec succès la sécurité
des deux tours de la présidentielle.
sd-stb/mf



Mali: Le candidat Cissé Soumaïla reconnait sa défaite et félicite son rival Ibrahim Boubacar Keita
Publié le: 12/8/2013  | 


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