Vingt-cinq soldats maliens ont été tués et six blessés, lundi, dans la région de Gao, dans le nord du pays en guerre, au cours d’une nouvelle attaque attribuée à des jihadistes, a indiqué le gouvernement malien. Une attaque qui intervient alors que des contacts avaient été noués entre le gouvernement du président Keïta et des mouvements jihadistes ces dernières semaines. Le chemin de la paix reste pavé de morts.
Depuis plusieurs mois, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta , surnommé IKB, ne cherchait plus à le cacher. Le mois dernier, il a reconnu que des contacts avaient été établis avec des chefs des mouvements djihadistes après sept ans de guerre. « J’ai le devoir et la mission de créer tous les espaces possibles et de tout faire pour que, par un biais ou un autre, nous parvenions à un apaisement. Il est temps que certaines voies soient explorées… », a déclaré IBK au micro de RFI et France 24, très écoutées en Afrique.