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Couvre-feu et Couvre-feu : le cri de détresse des restaurateurs et pâtissiers
Publié le jeudi 9 avril 2020  |  LE Wagadu
Opération
© aBamako.com par A.S
Opération de libération des voies dans la capitale
Bamako, le 03 mars 2014. S` est s` effectuée dans la ville de Bamako, une opération consistant à libérer les voies occupées par les petits commerçants de la place.
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L’instauration du couvre-feu (de 21 heures à 5 heures) dans le cadre de la lutte contre la maladie à Coronavirus (Covid-19) a des conséquences néfastes sur les restaurants et les pâtisseries.
Depuis l’instauration du couvre-feu au Mali, les restaurants et les pâtisseries tournent au ralenti. Actuellement, le fait de fermer trois heures en avance fait baisser les chiffres d’affaires. C’est ce qu’estime Souleymane, le gérant de Nice Cream.

« Nous nous limitons à des ventes emportées et la livraison seulement depuis que le couvre-feu a commencé. Et nous faisons le maximum pour respecter les mesures édictées par le ministre de la santé qui sont nécessaires pour se protéger contre le coronavirus », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le gérant de l’établissement Express, M. Sacko, affirme avoir beaucoup de difficultés en ce moment. « Nous sommes dans la merde totale ; nous n’arrivons plus à payer nos factures, le salaire des employées, et nous espérons que le couvre-feu finira bientôt. Sinon, si cette situation continue comme ça, il y a un grand risque de fermer les lieux », a-t-il averti.

De son côté, Mounir, le gérant du restaurant d’ARAYAN, estime que « les gens ont peur de sortir par crainte d’attraper le virus. Et le couvre-feu joue beaucoup sur notre revenu. Nous ouvrons de 06h à 20 h. ».

Pour mémoire, beaucoup de restaurants et pâtisseries, à l’image de GOUADOUMA sis à l’Hippodrome, ont fermé depuis l’annonce du couvre-feu. Le temps disent-ils de préserver la santé de tous les citoyens.

Fatim B. Tounkara
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