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Au Mali, plus de deux semaines après son enlèvement, Soumaïla Cissé, le chef de file de l’opposition, est toujours entre les mains de ses ravisseurs. Pour l’heure, aucune preuve de vie officielle n’a été fournie. Les négociations pour sa libération seraient toujours en cours mais l'un des négociateurs, Amadou Oumar Kalossi, a lui aussi été enlevé.
Le 25 mars, Soumaïla Cissé, chef de file de l'opposition malienne, est en campagne électorale, à proximité de cette localité, lorsque le chef de l’opposition ainsi que sa délégation tombent sur une embuscade d’hommes armés.
Membre du même parti que Soumaïla Cissé, l’URD, Amadou Oumar Kalossi, maire de la commune de Koumaïra, située au sud de Tombouctou, tente alors une négociation avec le groupe jihadiste, responsable de l’enlèvement. Mais il est à son tour kidnappé. La date précise de son rapt n’est pas connue mais déjà mardi 7 avril, le ministre malien des Affaires étrangères, Tiébilé Dramé, réclamait sa libération immédiate devant le Conseil de sécurité de l’ONU.
A ce jour, il n’y a eu aucune revendication pour ces deux enlèvements. « Soumaïla Cissé et Amadou Kalossi sont -ils ensemble ? Nous n’avons pas de réponse », explique Salifou Sanaogo, vice-président de l’URD. Ce nouvel enlèvement marque-t-il un coup d’arrêt dans les négociations ? « On ne sait pas ce que fait le gouvernement à ce propos », conclut Salifou Sanogo, également membre de la cellule de crise montée par les autorités.