La Coordination des Syndicats de la Police nationale ne s’associe pas à la Plateforme de la lutte Contre la Corruption (PCC) concernant la publication d’une vidéo sur les réseaux sociaux. Elle s’inscrit en faux par rapport à ladite publication qui les associe à la Plateforme pour porter plainte contre le Département et la Direction générale de la Police nationale (DGPN) dans l’affaire des per diem des éléments déployés pour la sécurisation du 1er tour des élections législatives. L’information a été donnée par le Synapol, SPN-CSTM, SPN-UNTM et l’APN.
Le Secrétaire général du Synapol, le Commissaire Principal Abdrahamane Alassane, s’est inscrit en faux s’agissant de leur association à une quelconque la publication. “Comment on peut aller en guerre contre notre département. Nous sommes des syndicalistes responsables. Nous ne sommes pas là, pour ternir l’image de la police sur les réseaux sociaux”, a-t-il déclaré.
Le per diem est un droit. C’est pourquoi la Coordination des Syndicats demande aux autorités de payer le per diem des agents qui ont fait le travail avant de clarifier les notions de consignation et de déploiement.
Le Major de police Tiékounta Kanté, du SPN-UNTM a été clair : “La coordination des syndicats de la police n’a demandé à personne de porter plainte contre personne. C’est une initiative de la Plateforme de la lutte Contre la Corruption en complicité avec certains syndicats de la police. Donc nous ne sommes associés ni de près, ni de loin”, a-t-il martelé. Selon Sergent-chef Sidi Tamboura de l’APN, ceux qui ont travaillé doivent être mis dans leurs droits et non tous les consignés. “Car la consignation était générale à Bamako, mais tout le monde n’a pas été déployé”, a-t-il expliqué.
En abordant dans le même sens que ses camarades, le Sergent-chef Sékou Niaré du SPN-CSTM dira que l’affaire des per diem n’est pas une guerre contre le département ni la direction mais cela doit être bien expliqué pour éviter la confusion dans sujet.