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En attendant une solution politique au Sahel, les commandos français poursuivent leur traque
Publié le dimanche 12 avril 2020  |  Sputnik France
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© AFP par Byline
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Les détachements de la Légion étrangère ont mené dans la région des trois-frontières une contre-offensive couronnée de succès au mois de mars. Mais cet effort inédit ne peut pas rester sans suite. Pour l’heure, les groupements de commandos parachutistes multiplient les neutralisations de djihadistes. Mais pourquoi?
Fin mars, dans le Liptako malien. Un campement terroriste a été repéré par la force Barkhane, et l’opération d’opportunité promptement déclenchée. Les commandos grimpent dans leurs hélicoptères Caïman, devancés par une patrouille d’hélicoptères Tigre et d’une Gazelle, partie en reconnaissance. En quelques instants, plusieurs combattants sont neutralisés, six motos détruites et des armes et du matériel de transmission saisi.

Au Sahel, les groupements commandos parachutistes (GCP) continuent de faire le coup de feu. En décembre, la pression politique et médiatique s’est fait sentir sur ces unités d’exception, qui ont pourtant grand besoin de discrétion. Pendant plusieurs semaines, le sort entier de la région des trois-frontières, à cheval entre Mali, Niger et Burkina Faso, semblait peser sur leurs épaules. Même cruciales, les opérations coup-de-poing ne peuvent décider seules du sort d'un conflit, qui plus est asymétrique. Alors il en fallait plus, notamment pour empêcher l’État islamique* dans le Grand Sahara de prospérer davantage dans la zone.

Opération Monclar: un sursaut qui ne doit pas rester lettre morte

Du 3 au 23 mars, l’opération Monclar a été un effort inédit et surprenant dans cette région. Soutien compris, ce sont 1.700 militaires français qui ont été déployés, aux côtés de 1.500 hommes de la force G5 Sahel et de 1.500 soldats nigériens. «C’était une opération un peu unique par le volume de force que nous avons déployé sur le terrain», a expliqué le colonel Nicolas Meunier, commandant le Groupement tactique désert (GTD) «Centurion» et chef de corps du 1er Régiment étranger de cavalerie (1e REC).

«Le but était de déstabiliser l’adversaire et localement, notre action nous a permis de prendre l’ascendant sur l’ennemi», a-t-il sobrement ajouté.
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