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Lutte contre le COVID 19: Les maliens veulent le beurre et l’argent du beurre
Publié le mardi 14 avril 2020  |  Infosept
Opération
© aBamako.com par A.S
Opération de libération des voies dans la capitale
Bamako, le 03 mars 2014. S` est s` effectuée dans la ville de Bamako, une opération consistant à libérer les voies occupées par les petits commerçants de la place.
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Comme il fallait s’y attendre, le gouvernement malien a décidé d’apporter une réponse plus énergique à la crise causée par le Covid-19, en maintenant les écoles fermées jusqu'au 9 mai prochain et la fermeture des marchés à 16h jusqu'au 30 juin. Cependant, malgré ces mesures En dépit des efforts qui sont faits, certains continuent de manifester leur mécontentent en estimant qu’ils ont été laissés pour compte face à la lutte contre la pandémie covid-19. Les produits pharmaceutiques tels que les gels hydro alcoolisés désinfectants, les masques ou protège-nez, les gangs ont vu leur prix grimper après l’enregistrement des cas de covid-19 au Mali et les transporteurs demeurent insensibles à la gravité de cette maladie. Malgré, l’annonce de mesures édictées par leur ministère de tutelle, ces derniers font comme leur semble. Les commerçants insouciants, profitent de cette crise sanitaire pour se faire encore plus d’argent.
Face à la propagation de la pandémie Covid-19 au Mali, le Conseil National des Prix a recommandé, au Gouvernement l’ouverture et la fermeture des marchés, supermarchés, alimentations et marchés permanents à bétail de 6 heures du matin à 16 heures. L’ouverture et la fermeture des marchés, supermarchés, alimentations et marchés permanents à bétail de 6 heures du matin à 16 heures. En ce qui concerne les pharmacies, stations-services d’hydrocarbure, boulangeries et boutiques de quartiers, le conseil a souhaité, qu’elles s’ouvrent à 6 heures du matin et se ferment à 20 heures. Pour ce qui est des foires hebdomadaires en milieu rural, l’heure d’ouverture a été fixée à 6h et l’heure de clôture à 14 heures.
Cependant, il a exhorté les structures de contrôle à veiller sur l’application stricte des prix plafonds convenus entre les autorités et les opérateurs économique bénéficiaires des allègements fiscaux.

Les maliens doivent comprendre que nous sommes dans un cas de force majeure ; face à une crise qui a pris le monde entier de court. Même les « grandes puissances » sont déboussolées du fait de la propagation du virus. Le Mali, pays aux ressources très limitées, déjà frappé par le la crise sécuritaire depuis 2012, arrive quand même à tenir malgré les vagues et les tumultes. Dans tous les pays du monde, il y a des divergences idéologiques et politiques. Mais dès que l’avenir de la nation est menacé, les uns et les autres font l’effort de se coaliser pour affronter l’ennemi commun. Au Mali, en période de crise, nous sommes champions dans la surenchère, les règlements de compte, la diabolisation de l’autre.

Certains États sont en train de prendre des mesures importantes pour endiguer la propagation de la maladie à coronavirus et ses conséquences sur les économies et les finances. En effet, des entreprises les plus solides sont en difficulté. Ce qui les pousse à la suppression d’emplois. Toute chose qui fait dire à des experts que les effets économiques du Covid-19 seront plus graves que la crise économique de 1929.

Notre pays n’y échappe pas. Les hôtels, les restaurants, les agences de voyage, les transports en commun, tout le monde est en train de sentir les mesures de restriction prises par les autorités pour pouvoir bien lutter contre le Covid-19. Les premières évaluations faites par le gouvernement pour aider les entreprises à faire face à la situation sont estimées à près de 400 milliards de Fcfa. «Des mesures fiscales, sociales, économiques seront annoncées par le gouvernement dans les heures à venir. Tous les secteurs vont en bénéficier, notamment les secteurs les plus touchés : hôtellerie, transports, restauration, PME/PMI, banques, etc. L’incidence financière de ces mesures a été, pour l’instant par rapport à ce qu’on a pu mesurer, estimée à près de 400 milliards de Fcfa. Cette manne financière correspond à des renonciations à des recettes qui nous sont dues et auxquelles nous allons renoncer, des mesures d’accompagnement dont on a pu mesurer l’incidence financière », a déclaré le Premier ministre, ministre de l’économie et des Finances.
Mahamadou YATTARA
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