Ibrahim Boubacar Keïta, plus connu de ses compatriotes sous le surnom d'IBK, va certainement devenir le nouveau président élu d'une République malienne convalescente. De sa passion pour le karaté à son carnet d'adresses bien fourni en passant par ses (folles) années étudiantes à Paris, Jeune Afrique vous invite à faire plus ample connaissance avec le nouvel homme fort du Mali.
IBK est un vieux routard de la politique malienne. Il a été successivement ministre des Affaires étrangères, Premier ministre, puis président de l'Assemblée nationale. Lundi 12 août, Soumaïla Cissé, son rival au second tour du scrutin présidentiel qui s'était tenu la veille, a reconnu sa défaite, avant même la publication officielle des résultats. Après ses échecs aux présidentielles de 2002 et 2007, où il avait été battu coup sur coup par Amadou Toumani Touré, IBK va enfin accèder enfin au palais de Koulouba.
Derrière ce redoutable politique se cache un homme courtois, cultivé et posé, élevé dans les meilleurs établissements parisiens et bamakois. Jamais avare d'une bonne formule, ce francophile au langage soigné entretient des relations intimes avec de nombreux responsables politiques africains et français. IBK a gardé, de ses virées en boîtes de nuit parisiennes lorsqu'il était étudiant, la réputation d'un bon vivant un peu dilettante.
Ancien karatéka, il a rangé son kimono il y a quelques années et occupe désormais son temps libre à la lecture ou aux voyages. Avant qu'il ne prenne officiellement ses fonctions de nouveau chef de l'État malien, découvrez les différentes facettes d'IBK grâce à notre portrait interactif.
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