Dans la lutte contre la maladie de Coronavirus, chacun y va de son compte. Certains opérateurs économiques et sociétés donnent des chèques ou font des virements sur le compte de l’Etat. Il y a également ceux qui préfèrent venir directement en aide aux populationscomme les membres de l’état-major ‘’Le RASERE’’. Un regroupement d’étudiants futurs médecins et pharmaciens. Lisez plutôt l’interview que nous venons de réaliser avec le coordinateur dudit état-major Moumini Sanogo.
Le Confident : Dans la lutte contre la maladie de Coronavirus, nous avons été informés que l’état-major le RASERE mène une série d’activités. De quoi s’agit-il exactement ?
M S : Merci pour cette question ! Il me plait ici de rappeler que le RASERE est une famille au-delà de l’état-major. Oui, effectivement dans la lutte contre le COVID-19, nous menons des activités notamment, la fabrication de la solution hydro alcoolique, des dons de barriques d’eau automatiques aux nécessiteux en partenariat avec l’organisation MALIANS AGAINS COVID-19 la confection des bavettes et la sensibilisation de nos concitoyens.
Le Confident :Avec quoi fabriquez-vous vos solutions hydro alcooliques ?
M S : Nous fabriquons nos solutions hydro alcooliques avec le protocole publié par l’OMS notamment :Éthanol 96% ; Peroxyde d’hydrogène ; Glycérol et de l’eau distillée.
Le Confident : Quels sont les bénéficiaires de cette action de générosité ?
M S : En effet, il s’agit d’une série activité. Pour ce qui concerne les solutions hydro alcooliques, elles sont destinées aux personnels de la santé pour leurs protections et quand je dis personnels de santé, je parle de toutes les couches (Cscom, Csref, CHU…). En plus de ceux-là, nous visons aussi la population si toutefois, nous aurons de partenaires financiers.
Pour la sensibilisation, elle est plutôt focalisée sur les familles et les enfants de la rue.
Pour les bavettes, nous pensons à nos forces de l’ordre, qui passe toute la nuit à nous protéger et à faire respecter les mesures de barrière. Inch’Allah nous passerons dans les commissariats avec des bavettesafin que nos policiers puissent travailler sans être contaminés.
Le Confident : Qui sont vos partenaires et quel message avez-vous pour eux ?
M S : Aujourd’hui nous n’avons pas de partenaire, nous faisons tous ces gestes avec nos maigres ressources d’étudiants. Autrement dit, nous cotisons chacun à hauteur de 2000F pour couvrir ces frais. Vous êtes d’accord avec moi que cen’est pas facile, mais l’enjeu en vaut la peine. Cependant, je profite des lignes de votre journal pour demander aux personnes de bonnes volontés de nous venir en aide pour que nous puissions sauver le maximum de vie. Il est important de signaler que MALIANS AGAINS COVID-19 nous accompagne uniquement dans le cadre de la sensibilisation.
Le Confident : En tant que futur médecins et pharmaciens, Quels conseils pouvez-vous donner aux citoyens maliens ?
M S :Merci, le conseil est très simple, la pandémie du COVID-19 est une réalité, elle fait des ravages dans les pays occidentaux censés être les puissances mondiales surtout les plans. Pourtant, cette maladie les dépasse. Ce qui est révoltant est que beaucoup de personnes pensent que cette maladie est politique.Nous leurs disons non, c’est une réalité et il y a de quoi avoir peur. D’où l’appel des Raseriens à l’endroit des Maliens à respecter les mesures de barrière consignées par le gouvernement.
Le Confident : Permettez-nous de mieux connaître l’histoire du RASERE
M S :En résumé, le RASERE est une association créée un saint vendredi 10 Mai 1996 par la fusion de trois entités syndicales estudiantines et médicales à savoir LES RASSEMBLEURS, LES SECOURISTES ET LES RÉFORMATEUR d’où le sigle RA.SE.RE. Il a pour objectif de rassembler les étudiants au tour d’un idéal de fraternité de partage et de solidarité.Il vient en aide aux étudiants qui sont dans le besoin. Il a pour slogan, rassembler pour secourir, secourir pour réformer et réformer pour une faculté de médecine et de pharmacie meilleure.