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Préparation d’une nouvelle élection législative dans les régions de Taoudeni, Menaka… : Le FSD dénonce une violation de la constitution et de la loi électorale
Publié le mercredi 15 avril 2020  |  Le Républicain
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© aBamako.com par Androuicha
Point de presse du ministre Choguel Maiga sur l`actualité gouvernementale
Bamako, le 13 mars 2015. Le Ministre de de l’Economie numérique, de L‘Information et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, M. Choguel Kokala MAIGA était devant la presse nationale et internationale pour éclairer la lanterne sur l`étape actuelle de l`enquête en cours sur l`attentat perpétré le 6 mars 2015 au restaurant "La Terrasse``.
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Outre l’élection législative du 29 mars et du 19 avril 2020 sur toute l’étendue du territoire national, le Gouvernement du Mali a l’intention d’organiser un autre scrutin législatif spécifiquement dans les régions de Taoudéni et de Ménaka et dans les cercles de Almoustrat et de Achibogho. En effet, dans une correspondance en date du 09 avril 2020, le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Boubacar Alpha Bah invitait le président de la CMA (Coordination des Mouvements de l’Azawad) à prendre part à une réunion, le vendredi 10 avril 2020, ayant pour objet « Examen du projet de décision de mise en place des autorité intérimaires et de préparation de l’élection des députés à l’Assemblée nationale dans les régions de Taoudéni et de Ménaka et des cercles de Almoustrat et de Achibogho». Furieux de cet état de fait, le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD) a produit un communiqué, le 13 avril 2020, pour inviter le gouvernement d’abandonner « sans délais cette démarche qui porte des germes de futures crises institutionnelles et politiques ». Selon le FSD, cette démarche du gouvernement viole la constitution et la loi électorale.


«C’est avec étonnement que le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD) apprend que par lettre n° 001100/MATD-SG en date du 9 avril 2020 adressée au président de la CMA, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation invite à une réunion ayant pour objet l’examen du projet de décision de mise en place des autorité intérimaires et de préparation de l’élection des députés à l’Assemblée nationale dans les régions de Taoudéni et de Ménaka d’une part et dans les cercles de Almoustrat et de Achibogho d’autre part », c’est en substance ce qui ressort du communiqué du FSD sur le projet de préparation de l’élection des députes dans les régions de Taoudeni, Ménaka et dans les cercles d’Almoustrat et Achibogho. Le FSD fait remarquer que la démarche ci-dessus mentionnée du Gouvernement est en contradiction totale avec la Constitution, les décisions de la Cour constitutionnelle et la Loi électorale en vigueur qui fixe non seulement le nombre des députés à l’Assemblée nationale, mais aussi les modalités de renouvellement de cette institution dans son intégralité. «Aussi en envisageant l’organisation de l’élection des députés dans les nouvelles régions de Ménaka et de Taoudéni ainsi que dans les cercles de Almoustrat et de Achibogho, à l’exclusion des autres régions nouvellement opérationnalisées par les nominations des gouverneurs, le Gouvernement viole le principe constitutionnel d’égalité des citoyens devant la loi. Il viole également la loi électorale qui dispose que l’Assemblée nationale est intégralement renouvelée », précise le FSD sous la plume de l’opposant Dr Choguel Kokalla Maïga. Le FSD signale qu’aucune élection des députés n’est possible dès lors que l’élection des députés en cours est sensée se dérouler sur toute l’étendue du territoire national. « De ce qui précède, le FSD dénonce la démarche en cours du gouvernement en ce qu’elle est attentatoire au principe constitutionnel d’égalité des citoyens ; viole également les dispositions de la loi électorale ; crée d'autres problèmes politiques et institutionnels, des types différents de citoyens et ainsi les conditions de partition à terme, du Mali. Le FSD ne peut accepter une telle démarche, véritable provocation, qui viole les lois de la République, la Constitution et le principe de l'égalité des citoyens, en appelle au sens de responsabilité du gouvernement afin qu’il abandonne sans délais cette démarche qui porte des germes de futures crises institutionnelles et politiques », révèle le communiqué du FSD.
Aguibou Sogodogo



Source: Le Republicainmali
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