Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

La production de coton au Burkina et au Mali en hausse en 2020/21 ?
Publié le jeudi 16 avril 2020  |  Commodafrica
Coton
© Autre presse
Coton malien
Coton malien
Comment


Pour la campagne 2020/21, le département américain de l’Agriculture (USDA) anticipe une hausse des superficies emblavées et de la production de coton tant au Burkina Faso et au Mali avec des prix aux producteurs fermes attendus et des prix bas des intrants ainsi qu’un meilleur accès au crédit.

Pour le Burkina Faso, il est projeté une superficie de 610 000 hectares, en hausse de 5% (580 000 ha en 2019/20). Outre des prix au producteurs fermes et les prix bas des engrais, l’accroissement des superficies pourraient être le résultat d’un accès élargi au crédit pour davantage d’agriculteurs endettés. Toutefois, l’USDA demeure incertain sur la situation sécuritaire qui précise que selon leurs contacts, le gouvernement se coordonne étroitement avec les forces armées et les agriculteurs dans les zones les plus touchées par l'insécurité. La production devrait progresser de 9% à 950 millions de balles. Les exportations grimperaient aussi de 9% à 925 000 balles.

Au Mali, les superficies cotonnières devraient augmenter de 1% à 740 000 ha et de 1,5% pour la production à 1,36 million de balles. Quant aux exportations, à 1,33 million de balle, elles progressent de 1,5%. Les problèmes de sécurité dans le nord, le centre et l’est du Mali n’ont eu aucun impact sur le secteur cotonnier malien, qui se situe principalement dans la partie sud-ouest du pays.

Pour ces deux pays, l’USDA indique qu’il n’existe, à ce jour, aucun rapport stipulant que le Covid-19 affecterait la disponibilité des intrants ou la décision des agriculteurs de travailler sur le terrain. Néanmoins, la restriction des mouvements pourraient contraindre les agriculteurs dans la plantation et la gestion de la récolte de coton. En outre, les gouvernements auront-ils assez de ressources budgétaires pour fixer un prix au producteur attractif alors que même que les cours internationaux du coton sont au plus bas depuis 11 ans. Enfin, on peut s’interroger sur le volume des exportations compte tenu de la récession économique mondiale et la destruction de la demande mondiale en coton.
Commentaires