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Droits de l’Homme: Notre quotidien (3)
Publié le dimanche 19 avril 2020  |  aBamako.com
Formation
© aBamako.com par FS
Formation des OSC sur l`élaboration de rapport
La Commission Nationale des Droits de l`Homme (CNDH) a organisé les 25 et 26 Juillet 2019, une session de formation sur l`élaboration de rapport sur la situation des Droits de l`Homme à l`intention des Organisation de défense des Droits de l`Homme.
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Droit à un recours effectif (justice rendue de manière impartiale sans discrimination, respectueuse des droits de la défense, rendue dans un délai raisonnable; procès équitable...)!

Contrairement à une conception erronée de la notion de droits humains l’assimilant à une invention d’ONG ou d’Associations occidentales, souvent à des niveaux insoupçonnés, les droits humains sont des droits universels et inhérents à la nature humaine.
Dans le cadre de la formation, de l’information et de la sensibilisation, nous illustrerons cette évidence, de façon prosaïque, par notre vécu quotidien.
Afin que chacun comprenne QUE NUL N’EST À L’ABRI DE LA VIOLATION DE SES DROITS !

EXEMPLE N 3:
Imaginons un Malien de la diaspora représentant la communauté Malienne dans son pays de résidence, bien intégré, se battant comme un beau diable pour défendre les intérêts légitimes de ses compatriotes. Qu’ un crime soit commis impliquant certains Maliens; que leur Représentant, ayant appris ce crime étant à Bamako, décide d’écourter son séjour à Bamako, et de retourner pour assurer la défense de ses compatriotes. Qu’une des personnes mises en cause dans le crime fasse un 1er témoignage sans la moindre allusion au Représentant de la Communauté Malienne.

Que 2 ans bien après, le même témoin affirme avoir menti, et fasse un nouveau témoignage en déclarant avoir été avec le Représentant des Maliens la nuit du crime. Qu’à cette heure indiquée dans le faux témoignage, le Représentant des Maliens soit présent à Bamako (présence prouvée par les cachets des aéroports, la liste des passagers du vol du jour, les appels téléphoniques locaux, les témoignages notariés...).

Que la justice du pays étranger ignore superbement tous les éléments de preuve, et s’accroche au témoignage d’une personne ayant reconnu avoir menti dans un 1er témoignage.
Qu’un Commissaire de police produise, pour la circonstance, une attestation, sur du papier sans en-tête, qualifiant de falsifié non seulement le cachet de départ de son pays, mais également le cachet d’arrivée de l’aéroport du Mali.

Qu’un aveu soit préalablement extorqué, sous l’effet de la torture, au Représentant des Maliens injustement accusé sur faux témoignage et fausse attestation.
Si le RESPECT DES DROITS HUMAINS n’exigeait pas le droit à un recours effectif, à un procès équitable, respectueux de la présomption d’innocence, des droits de la défense, il serait possible, impunément, pour chaque pays de CONDAMNER À MORT UN INNOCENT, sans possibilité de recours exceptionnel "POURVOI D’ORDRE" permettant la réouverture d’un PROCÈS... !
Il revient impérativement au pays du NATIONAL condamné, par ERREUR JUDICIAIRE, d’enclencher une telle procédure, comme diligence minimale.
Nous-mêmes ou l’un de nos parents pourraient se retrouver dans une telle impasse.
Le doute doit toujours profiter à L’ACCUSÉ, et mieux vaut acquitter un Coupable que CONDAMNER UN INNOCENT.

NUL N’EST À L’ABRI DE LA VIOLATION DE SES DROITS.

La protection des droits de l’homme est une responsabilité partagée !
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