Le directeur général adjoint de la police nationale, s’est rendu auprès des éléments pour constater et relever les insuffisances, après l’attaque terroriste du poste de police frontalier de Bénéna (Cercle de Tominian, région de Ségou).
Comme le dit dans le langage militaire « la pluie n’empêche pas la progression des hommes », cela n’était-il pas, le cas pour le Directeur Général Adjoint de la Police Nationale, l’Inspecteur Général Moussa Boubacar Mariko, qui s’est rendu, le mardi 14 avril 2020 au poste de police frontalier de Bénéna, à la tête d’une délégation, sous une forte pluie, après l’attaque terroriste dont ledit poste a fait l’objet dans la nuit du 12 au 13 avril 2020, pour constater de visu les dégâts, se rendre compte des conditions de travail des hommes et des femmes, relever les insuffisances et réarmer leur moral sur le terrain.
En effet, selon, le directeur général de la police nationale, il a effectué cette sortie sur le terrain au nom de la hiérarchie, pour constater les dégâts de l’attaque perpétrée par des individus armés non identifiés, relever les insuffisances, se rendre compte des conditions de travail des hommes et réarmer leur moral sur le terrain. L’attaque a fait des dégâts matériels et des blessés: quatre agents blessés, quatre véhicules brûlés, dont un de service et trois appartenant aux agents et quelques matériels emportés par ces individus.
Au cours de son adresse à l’ensemble des éléments des forces de défense et de sécurité présentes au poste de police, le Directeur Général Adjoint de la police, l’Inspecteur Général Moussa Boubacar Mariko, a fait savoir qu’il est venu leur apporter le message d’encouragement et de bravoure au nom de la hiérarchie, à la suite de l’attaque terroriste dont le poste de police a fait l’objet.
Il s’est réjoui du fait que l’attaque n’a pas enregistré de perte en vie humaine, tout en déplorant les dégâts causés dont quatre véhicules entièrement incendiés, même celui d’intervention et de liaison.
Par ailleurs, il a salué la présence des forces de défense et de sécurité du poste frontalier du Burkina Faso (police, gendarmerie, douane), qui ont spécialement fait le déplacement à l’occasion de cette visite.
Il n’a pas manqué d’encourager les forces frontalières des deux pays à persévérer cette collaboration transfrontalière, à travers les échanges de renseignements, gage de réussite de la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, sous toutes ses formes. « Face à cette menace multiforme et présente partout, nous sommes condamnés à mutualiser nos moyens humains et matériels pour combattre et vaincre ces forces obscurantistes qui nous imposent une guerre asymétrique, parce que vivant au sein des populations », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter qu’il y a lieu d’être vigilants et surtout changer de comportement pour éviter toute surprise désagréable.
Par ailleurs, l’Inspecteur général de police a constaté avec désarroi, l’incendie par les assaillants, du cordon sanitaire installé au niveau du poste de police frontière de Bénéna. Tout de même, Il a invité les éléments à respecter et à faire respecter les gestes barrières pour prévenir la propagation de cette pandémie.
De retour pour Bamako, le Directeur Général Adjoint a fait escale au Commissariat de la ville de San pour rencontrer le personnel et s’assurer de l’état de santé des quatre éléments blessés légèrement au cours de l’attaque dudit poste. Il en a profité pour appeler les uns et les autres au changement de comportement à un moment où le pays traverse une situation sécuritaire caractérisée par la lutte contre le terrorisme. Il est à souligner qu’en marge de cette visite de terrain, le Directeur Général Adjoint de la Police Nationale, en compagnie du Directeur Régional de la Police Nationale de Ségou, a rendu une visite de courtoisie au Préfet du Cercle de Tominian et au Gouverneur de la Région de Ségou.
Cette visite du Directeur Général Adjoint de la Police Nationale a été justement appréciée par l’ensemble des forces de sécurité et de défense déployées à la frontière Mali-Burkina Faso, dans le cadre de la sécurisation de la population et de lutte contre le terrorisme. Ladite visite a permis, non seulement d’évaluer les dégâts causés et de réarmer les hommes et femmes déployés sur le terrain.