La préparation éventuelle d’élections des députés dans les régions de Taoudenit, Menaka et dans les cercles d’Almoustarat et Achibogho fait des levées de boucliers au sein des états-majors des partis et des regroupements de partis politiques. C’est ce qui fait que des courriers et des déclarations fusent de partout afin d’inviter les plus hautes autorités à ne pas jeter l’huile sur le feu.
Après tant d’autres organisations, le parti Yèlèma (le changement) de l’ancien Premier ministre, Moussa Mara a décidé de réagir à travers un courrier adressé au ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, M. Boubacar Alpha Bah qui se fait « trimballer » par la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) qui a des agendas cachés. Chaque fois qu’il est question d’aller à l’application de l’accord pour la paix et la réconciliation pour la stabilité et la concorde dans notre pays, cette Coordination a toujours trainé les pieds. Nul doute que ce sont des milliers de personnes qui continuent de souffrir à cause de l’insécurité au nord et au centre. Si le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta avait été très clair en ces termes :
« On ne me trimballe pas et on ne me trimballera pas ».
Observant certaines situations, les uns et les autres commencent à se poser des questions légitimes :
« Le Président IBK, le Premier ministre, les membres du Gouvernement sont tous trimballés par la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) et leurs soutiens, tapis dans l’ombre »,
disent certains plus que jamais remontés contre les faveurs que les plus hautes autorités accordent aux ex-rebelles. Ce qui amène à poser la question suivante :
Faut-il continuer à faire plaisir à la CMA sur le dos des autres communautés ?
Si depuis les premières heures de ce processus certains ont réagi, Moussa Mara qui était le candidat de son parti aux élections législatives en Commune IV du District de Bamako, a attendu qu’il soit d’abord dans une position confortable avant de réagir. Les tendances lui donnent 59, 5%. C’est ce qui pousse certains à dire (…)