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Auroscoop – Dioncounda Traoré : La force du pardon
Publié le mardi 19 juin 2012   |  Aurore


Le
© Reuters
Le Président Malien Dioncounda Traoré


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Le président de la République, Pr. Dioncounda Traoré, se remet progressivement de ses blessures, suite à son agression sauvage, le 22 mai dernier. Depuis l’Hôpital du Val-de-Grâce (France) où il est admis, l’ancien président de l’Assemblée Nationale a effectué une sortie publique, hier, sur les antennes de l’ORTM.

Pour la circonstance, il a confirmé avoir été bel et bien assommé à coups de marteaux par les participants à la Convention Nationale subitement devenus assaillants du Palais de Koulouba. Mais, pendant que les arrestations battent leur plein à Bamako, dans le cadre des enquêtes ouvertes sur le forfait, le chef de l’Etat, lui, a choisi la voie du pardon. Il dit pardonner à ses agresseurs et lance, par la même occasion, un appel aux Maliens afin qu’ils se pardonnent mutuellement et sortent des précipices où le pays est plongé. Auparavant, le président de la République confiait au PM de la transition qu’il acceptait un sort pire si sa vie était le tribut à payer pour l’unité et la stabilité de la nation malienne. Il s’agit d’une constance car, depuis l’extérieur où il intervenait sur RFI après le coup d’Etat, il avait confié en son temps qu’aucun sacrifice n’est de trop pour le Mali, allusion faite à sa disponibilité pour conduire la transition aux dépens de sa candidature dans une présidentielle où il partait favori.

Primature
Encore un PM pleurnichard
En termes de larmes, le chef du Gouvernement de la transition le dispute âprement à son prédécesseur, l’ancien PM Ibrahim Boubacar Keïta. En effet, Cheick Modibo Diarra ne rate jamais l’occasion de pleurer, ou du moins arrive difficilement à les retenir face aux situations. Il s’est ainsi offert en spectacle récemment à Paris, en rencontrant la diaspora malienne en marge de sa visite officielle. Très ému en abordant le cas le sujet sur l’agression du président de la République admis à l’Hôpital, les larmes du Premier Ministre ont finalement écourté les échanges avec ses compatriotes parmi lesquels certains ont même pensé à une astuce pour esquiver les questions gênantes. Il n’en est rien au fait, car il nous revient que le même PM, pendant la période de précampagne de la présidentielle où il était partie-prenante, aurait versé quantité de larmes en recueillant les difficultés rencontrées par certaines couches socioprofessionnelles.

Équipe gouvernementale
Entre Cheick M. Diarra et Ténian Coulibaly le torchon brûle
Le Ministre de l’Economie et des Finances est en train de payer le plus lourd tribut pour son objectivité et sa franchise devant les situations telles qu’elles se présentent. En effet, entre Tiénan Coulibaly et son Premier Ministre et chef du Gouvernement, le fil ne passe plus. Les deux hommes, de sources dignes de foi, se regardent en chiens de faïence, depuis le passage du premier sur les ruines laissés par la junte à la Direction Générale de la Douanes. Au sortir de cette visite, le Ministre de l’Economie et des Finances a commis le tort de procéder à une évaluation publique de l’estocade financière que le coup d’Etat a porté au Mali. Visiblement plus redevable à la junte qu’à son pays, le PM, de même source, a systématiquement réagi en sermonnant le locataire de l’Hôtel des Finances pour sa trop grande objectivité. Il a été ainsi pris à partie pour avoir osé parler des 600 milliards d’incidence économique des événements du 22 Mars. Tiénan Coulibaly a beau expliquer sa bienveillante intention de conscientiser la junte, Cheick M. Diarra ne veut rein entendre.

Front politique :
Le malaise s’approfondit au FDR
Concocté dans le feu des événements du 22 Mars dernier, le Front Uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et de la République n’a de cesse de révéler ses contradictions internes. Après l’épisode non encore éteint de la bataille du perchoir entre ses deux principales composantes politiques, un autre scandale couve avec un risque très imminent d’exploser dans les prochains jours. Et pour cause : le rapprochement avec la COPAM n’est visiblement pas du goût de tous, et les grincements de dents commencent même à se produire pour dénoncer l’authenticité du communiqué conjoint des pro et anti juntes. Dans les rangs du FDR, des voix s’insurgent vigoureusement et méconnaissent au signataire dudit document toute qualité d’engager le Front dont le président et le vice-président étaient tous absents, lors de la rencontre avec la COPAM. Du reste, les sujets sur lesquelles le rapprochement a planché sont perçus au FDR comme des parenthèses déjà closes. Il s’agit notamment de la question de la présidence intérimaire.

Junte ou gang ?
Afourou N’Daou enlevé pour son coffre-fort
L’enlèvement et la détention d’Afourou N’Daou, opérateur économique très proche de l’ancien président ATT, continue de défrayer la chronique et d’alimenter la chronique, tant les commentaires et interrogations fusent sur les raisons de son harcèlement par la junte putschiste de Kati. Il semble qu’il est reproché à l’intéressé non seulement sa proximité avec l’ancien locataire de Koulouba, mais également la fréquence de ses aller -et-retour à Dakar où son ami a choisi de résider. Mais les observateurs s’étonnent naturellement pourquoi des putschistes consentent de laisser s’en aller leur principale cible pour ensuite inquiéter ses proches. Une réponse partielle à leurs interrogations réside peut-être dans le centre d’intérêt de la plupart des auteurs d’arrestations arbitraires. En effet, leurs cibles, très souvent des commerçants ou des administrateurs huppés, ne sont rarement conduits au nouveau »Bagne de Kati » sans leur fortune. C’est le cas d’Afourou N’Daou qui, de bonne source, est détenu en même temps que son coffre-fort.

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