Dans notre précédente parution, nous évoquions les combats qui opposent, dans le centre du Mali, le JNIM et l’EIGS. Nous informions aussi de la présence de blessés au centre de santé de Kidal et de la mort supposée d’El-Sahraoui. Depuis, il y a eu du nouveau dans les évènements au centre et au nord ainsi qu’au niveau des blessés parmi lesquels on citait le célèbre Ba-Moussa.
En effet, des réactions nous sont parvenues de sources, généralement, bien informées. D’abord, à propos d’El-Sahraoui qui était donné pour mort. En réalité, il s’agit d’un autre qui porte le même nom que lui. Un autre Abdel-Hakim (et non le numéro 2 de l’Etat islamique).
Celui qui est mort est celui qui a fait, récemment, allégeance à l’EIGS à la frontière avec la Mauritanie, vers Nampala. Quant à Abdel Hakim Al-Saharoui, il serait, actuellement, vers le Burkina Faso où il a décidé de prendre ses quartiers pour un moment. D’ailleurs, des combats l’ont opposé, dit-on, au JNIM dans cette zone. Et les combattants d’Iyad y ont subi d’énormes pertes.
Pour ce qui concerne Ba-Mossa, selon plusieurs sources, il ne serait pas parmi «les blessés de Kidal». Il serait signalé avec ses hommes dans le maquis entre la Mauritanie, le Maroc et le Sahara occidental.
Il est important de signaler que les combats entre les deux groupes terroristes ne se déroulent pas qu’au centre du pays. Ils se sont affrontés, récemment, à la frontière libyo-algérienne autour d’une cache d’armes, de munitions et de drogue.