La pandémie à Covid-19 a suscité des grandes mesures de riposte à tous les niveaux, politiques et sociaux au Mali. Des précautions ont été prises, des sensibilisations et autres. Mais les techniciennes de surface ou “bonnes“ semblent ne pas être dans le dispositif.
Le Covid-19 est une maladie à virus qui se transmet très facilement par voie orale, nasale et oculaire. Ledit virus se contamine par des contacts avec une personne ou un objet contaminé.
Une maladie à traitement très difficile, demandant beaucoup de moyens. Les mesures barrières demeurent pour le moment les seuls moyens efficaces de lutte contre cette pandémie.
Fatoumata Karembé, une travailleuse domestique à Sotuba explique, “depuis quelques jours, j’entends les gens parler d’une maladie qui fait des ravages partout. On disait qu’elle n’est pas arrivée au Mali. Après j’ai appris qu’elle est là. Mais je ne sais rien d’autres là-dessus. Ma patronne me demande à chaque fois de laver mes mains au savon. J’utilise aussi un produit sur mes mains. Elle n’accepte plus que je sorte. Elle ne sort plus non plus. Sinon je ne sais rien d’autre“. Une autre travailleuse domestique nous confie, qu’elle ne s’est jamais lavée les mains pour se préserver de Covid-19. Elle pense que son entourage ne croit pas à cette maladie. “Je ne sais rien de cette maladie ‘’Cowide’’. On ne m’a rien dit sur elle. Personne ne m’en parle“, lance-t-elle en souriant.
Il n’est caché à personne que la chaine se brise par le maillon faible. La non-sensibilisation des domestiques pourrait être un grand facteur dans la lutte contre le Covid-19 au Mali.
Les associations, les Ong et le gouvernement doivent inclure dans leur programme, des rubriques spéciales pour ces filles. Afin de les sensibiliser et les y inclure dans la politique de Stop-Covid-19 au Mali. La mécanique vraie, de développement social d’un pays requiert un sauvetage généralisé pour tous.