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L’Indépendant N° 3318 du 13/8/2013

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Stratégie de développement des secteurs minier et petrolier du Mali : Les 9 mines d’or assurent une production annuelle d’au moins 45 tonnes
Publié le mercredi 14 aout 2013  |  L’Indépendant


© aBamako.com par as
Fermeture temporaire des carrieres artisanales à Bamako par le ministre des Mines Dr Amadou Baba Sy.
Lundi 10 aout 2012. Bamako. Site de Talko. Le ministre des Mines Dr Amadou Baba Sy en compagnie du maire de la Commune I, Mme Konte Fatoumata Doumbia.


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Le lundi 12 août à la Maison de la Presse, le ministre des mines Dr Amadou Baba Sy a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a parlé de la politique minière du gouvernement du Mali en vue défaire de ce secteur le levier du développement économique et social. Il était assisté des directeurs généraux de VAurep et de la Dngm.

Selon la déclaration de olitique minière du ouvernement adoptée en novembre 1998, avait pour objectif, à l’entrée en vigueur du Code minier, de redéfinir les différentes missions d’une part et de revoir la législation en cours, d’autre part, dans le but de les adapter aux réalités de l’environnement économique national et international, a déclaré le ministre des mines.

Au terme de cette déclaration, l’objectif principal du gouvernement était de faire du secteur minier le moteur du développement économique et social du pays, a-t-il dit. Avant d’ajouter que les priorités assignées au secteur minier portent sur sa contribution à l’accroissement du PIB. Pour ce faire, le gouvernement a accordé la priorité au développement des activités minières, en favorisant l’investissement dans un cadre réglementaire et institutionnel adéquat et en supervisant la mise en œuvre de cette politique.

En effet, après deux décennies de développement du secteur aurifère le Mali, l’exploitation industrielle a atteint aujourd’hui un rythme satisfaisant qui doit se poursuivre sur les dix prochaines années, a soutenu le ministre des mines. L’État a fait le constat des risques associés au développement essentiellement basé sur l’exploitation des ressources minérales et doit prendre des mesures pour renforcer les effets bénéfiques.

Dans le même temps, l’Etat est conscient des besoins de diversification dans le secteur qui se traduisent par un besoin de promotion des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat. Il existe également la nécessité de développer l’exploitation d’autres substances dis-
ponible dans le sous-sol du pays et de valoriser davantage les ressources existantes qui nécessitent une révision en vue, de l’atteinte de meilleurs résultats.

D’après le Dr Amadou Baba Sy, l’étude des prospectives du Mali, horizon 2025, parue en 2001 révèle dans les aspirations des populations maliennes que le secteur minier est perçu comme un atout important pour la croissance future de l’économie qui se ferait grâce au développement des industries minières, textiles et agroalimentaires à l’abri des aléas climatiques.
Pour lui, le Mali est parvenu, grâce à une politique volontariste de développement du secteur minier, à se hisser au troisième rang des pays africains producteurs d’or après l’Afrique du Sud et le Ghana. Aujourd’hui, neuf mines d’or sont en exploitation, avec une production annuelle totale d’au moins 45 tonnes. Le rapport de production d’or joint en annexe, illustre l’évolution de données du secteur pendant la période 2003-2012, a-t-il ajouté.

Il a indiqué que la production industrielle d’or a atteint aujourd’hui son rythme de croisière avec une production estimée à 480, 582 tonnes pour la période 2003-2012, le pic ayant été atteint en 2006 avec 62, 255 tonnes. Alors que les apports agrégés du secteur minier au budget national sont passés de 50, 882 milliard de francs CFA en 2003 à environ 275, 626 milliards de francs CFA en 2012, soit une progression de plus de 400% au prix courant, a-t-il précisé. La contribution de l’or à l’économie nationale est passée de 6,2% du PIB en 2008 à 8% en 2012 soit une progression de 1,8 point.

Le ministre a relevé que le montant des salaires versés par les sociétés d’exploitation est passé de 15,890 milliards de FCFAen 2008, à 33,320 milliards de FCFA en 2012 soit une augmentation de 100%. La valeur des exportations de l’or en 2012 (1028 milliards de FCFA) représente environ 70% de la valeur totale des exportations du Mali (1473 milliards de FCFA). En ce qui concerne les exonérations fiscales (produits pétroliers et non pétroliers) elle a ont respectivement évolué en milliards de FCFA, comme suit: 38,142 milliards en 2009, 33,063 milliards en 2010, 23,356 milliards en 2011, Cette baisse des exonérations correspond à une augmentation en valeur absolue de la contribution du secteur à l’économie nationale.

Les perspectives de production de l’industrie aurifère pour les années à venir sont bonnes même si le cours de l’or se maintient au dessus de 1 500$ US/once. Les prévisions de productions industrielles pour 2013 et 2014 sont respectivement de 45 191,532 kg et 49 940,5kg. Les réserves d’or prouvées par les sociétés de production totalisent 600 tonnes, sans tenir compte des nouveaux projets annonçant de nouvelles découvertes substantielles.

Moulaye HAIDARA

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