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Assemblée Nationale du Mali: après les élections législatives, place à la lutte pour le perchoir
Publié le lundi 27 avril 2020  |  L’Inter de Bamako
L`Assemblée
© aBamako.com par A.S
L`Assemblée Nationale du Mali était en Session Ordinaire
Bamako, le 09 Avril 2020, l`Assemblée Nationale du Mali a adopté une loi sur la santé.
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Selon les résultats des législatives du second tour proclamé par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Rassemblement Pour le Mali (RPM) a obtenu quarante-trois (43) députés, suivi de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA-PASJ) avec vingt-deux (22) députés.
L’Union pour la République et la Démocratie (URD) obtient dix-neuf (19) députés. Aucun des trois (03) grands partis politiques (RPM, ADEMA-PASJ, URD) n’a pu obtenir une majorité absolue. Le RPM avec ses quarante-trois (43) députés plus les vingt-deux (22) de l’ADEMA-PASJ et les onze (11) de l’Alliance démocratique pour la Paix (ADP-Maliba) accorderont leur violon pour une majorité à l’Assemblée nationale du Mali.
À cette liste, il faut ajouter les députés de l’Alliance pour la solidarité au Mali-Convergence des forces patriotiques (ASMA-CFP). Cette option sera possible sous la houlette de l’honorable Mamadou Diarrassouba député élu à Dioïla sur une liste RPM avec cinq (05) députés, a battu tous les records sur le plan politique au moment où on croyait que le Rassemblement Pour le Mali (RPM) était enterré sur le territoire national.
Pour le perchoir 2020-2025, Mamadou Diarrassouba, ancien député ADEMA-PASJ (1992-1997), a plusieurs cordes à son arc. Il peut s’il le veut faire la paix entre l’ADEMA-PASJ et ses transfuges.

L’école à la télé: une nouvelle école pour un nouveau financement
Deux (02) milliards de Francs CFA auraient été mis dans la cagnotte, selon les murmures de Bamako. Au Mali, les nouvelles conceptions sont les bienvenues, dit-on. La nouvelle école sur le petit écran a un bienfaiteur qui aurait déboursé plus de deux (02) milliards de nos francs pour ses cours à la télé. Le hic serait que les professeurs perçoivent la modique somme de 50 000 FCFA par mois comme émolument. Dès lors, on comprend la colère des professeurs contre le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Mahamadou Famanta.
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