Insertion sociale: Les déplacés du Nord apprécient l’hospitalité des populations du sud #aBamako

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Insertion sociale: Les déplacés du Nord apprécient l’hospitalité des populations du sud

Publié le mercredi 14 aout 2013 | Les Echos

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EDUCATION: Remise de materiels scolaires par Handicap International aux enfants deplaces du Nord Mali
Mardi 3 octobre 2012. Bamako. Ecole de Torokorobougou. Remise officielle de 1035 kits scolaires par le directeur du programme de Handicap International Marc Vaernewick.

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Le Mali est un pays d'hospitalité, a-t-on coutume de dire. Cela se manifeste de plus par l'accueil que les populations du sud ont réservé aux déplacés depuis le déclenchement des hostilités qui ont drainé une franche partie des populations du Nord vers le sud.

Ils sont nombreux ceux qui sans avoir de parents à Bamako apprécient l'accueil, à eux réservé par leurs voisins. Pour Mouhamed Ag Abddoulaye, un placé de Kidal résidant à Kalaban Coro, les voisins sont devenus pour lui comme des parents. " Depuis mon arrivée Ici, tous mes voisins m'ont bien traité. Je n'ai manqué de rien. J'ai été traité avec le plus grand soin et respect ", a-t-il dit.

Selon un constat général, les familles des déplacés et celles des autochtones vivent en symbiose. Même les enfants ne se sentent pas dépaysés. Il n'est pas rare de
voir des enfants tamasheks prononcer des mots bambara. Ce qui dénote de leur insertion dans la vie sociale du sud.

Le jour de la fête d'Aid el fitr, un déplacé du nom de Bilal disait, « je ne pensais pas que je serais aussi bien accueilli ici, vue la tournure qu'avaient prises les choses au début de la crise. Mais tous mes voisins viennent de m'apporter de la nourriture pour la fête, certains ont même habillé mes enfants. Vraiment le Mali est un grand pays ».

Malgré les moyens déployés par les dirigeants pour faciliter le retour des déplacés, beaucoup souhaitent rester définitivement au sud. " Un peuple-Un-but-Une fois ", cette devise n'est peut être pas un vain mot.
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Abou Bolozogola

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