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L’Etat n’a rapatrié aucun Malien de Tunisie
Publié le mercredi 29 avril 2020  |  le Temoin
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse du ministre des Maliens de l`extérieur
Bamako, le 4 février 2019 le ministre des Maliens de l`extérieur Yaya Sangaré a tenu une Conférence de presse
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La dernière vague de compatriotes arrivées de Tunisie à boucler sa mise en quarantaine, la semaine dernière et il semble point qu’on n’ait détecté parmi eux aucun cas suspect de Coronavirus. C’est un communiqué du gouvernement signé des mains de son porte-parole qui en a informé l’opinion en levant du même coup toute équivoque sur le statut viral des 128 concitoyens sortis de confinement. Toutefois c’est grand le flou qui entoure encore les conditions et les moyens par lesquels le rapatriement des Maliens a été organisé. Et pour cause, tout laisse entendre, à travers les différentes communications des officiels maliens sur l’épisode, que la prise en charge du processus a été entièrement assurée par le gouvernement. Ainsi, vérification faite, il nous revient que les compatriotes concernés sont tous des passagers de TunisAir munis de leur billet-retour pour pouvoir regagner le bercail aussitôt après leur séjour hospitalier. Et c’est par leurs propres titres et non par générosité de l’Etat qu’ils ont regagné le bercail, affirment nos sources.
Une mosquée de Bamako ferme pour contagion de l’imam Covid-19

Le voisinage de ce lieu de culte situé aux 300 logements se demande depuis quelques deux semaines ce qu’il est advenu de son imam ainsi que de ses proches collaborateurs. Ils savent que l’imam en question a cessé d’officier parce qu’il est atteint du Covid-19 et que la fermeture de ladite mosquée en est intervenu par la suite. Depuis, l’endroit d’habitude bruyant est devenu désert puisqu’il n’accueille plus de fidèles. Malin qui pourrait dire toutefois les proportions dans lesquelles les ouailles étaient exposés. Les autorités se sont contentés quant à elles d’observer la fermeture du lieu de culte sans la moindre mesure de suivi et sans prophylaxie alors que le muezzin continue d’y assurer le service minimum. A chaque prière, il ne rate jamais son devoir de procéder au traditionnel appel sans doute pour continuer à animer les lieux et fidéliser ses habitués.

La Rédaction
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