Le Mali, le Burkina Faso et le Niger font face à des défis similaires dans la Région du Liptako-Gourma, appelée également zone des ‘’trois frontières’’ qu’ils partagent en commun et qui est reconnue unanimement comme étant l’épicentre de la crise sécuritaire dans le Sahel. Les Etats concernés et leurs partenaires mutualisent les efforts afin de trouver une solution à cette crise.
Selon des données, la France et les pays du G5 Sahel ont insisté sur l’envoi dès que possible de 500 soldats tchadiens dans la région dite des « trois frontières » en proie à de fréquentes attaques djihadistes.
Pour le ministre de l’Administration Territoriale du Mali, M. Boubacar Alpha Bah, la sécurité et le développement sont aujourd’hui les défis majeurs de notre espace et aucun Etat pris isolement ne peut y faire face.
« Cette situation nous commande donc à agir ensemble en synergie pour non seulement réfléchir sur les voies et moyens pour y faire face, mais aussi pour s’accorder mutuellement les actions à mettre en œuvre collectivement. C’est donc dire que nos Etats qui sont aujourd’hui cibles du terrorisme sont intimement liés dans une communauté de destin que les circonstances leur imposent »,
Dit-il. Selon l’AFP, les ministres des Affaires Etrangères et de la Défense du G5 Sahel (Mali, Tchad, Niger, Burkina Faso, Mauritanie) et français, réunis en visioconférence, ont
“souligné l’importance de l’envoi dès que possible d’un bataillon tchadien dans la zone des trois frontières”, selon une déclaration conjointe publiée à Paris. Le Président tchadien Idriss Déby a (…)