Déjà trente six jours que le chef de file de l’opposition malienne, Soumaila Cissé, est détenu, après avoir été enlevé par un groupe armé dans le nord, al6ors qu’il était en campagne pour les récentes législatives.
L’honorable Soumaïla Cissé se trouve toujours dans la main des ravisseurs. Malgré la libération de ses proches enlevés au même moment, une cellule de crise a été mise en place par son parti, l’URD et une autre par le gouvernement pour faciliter sa libération. Mais les choses traînent…
Les deux cellules ont toujours de l’espoir. Selon elles, dans les cas de négociations pour libérer un otage, le véritable travail se fait discrètement par des hommes de l’ombre.
Aux dires d’un proche de l’honorable Cissé, il a été blessé à la main lors de son enlèvement. L’information a été confirmée par ses codétenus libérés. « Nous savons avec précision que Soumaila se porte bien. Nos moyens techniques nous l’ont confirmés » ajoute la même source. Les cris d’ « Allah Akbar », lancés lors de l’attaque, indiquent que les ravisseurs évoluent dans le groupe des présumés jihadistes. D’autres interlocuteurs pensent qu’il ne faut pas trop en parler parce que pour eux, « moins on en parle, l’enquête est efficace ».
L’épouse de Soumaila Cissé a été récemment reçue par le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta et son épouse. Il ressort de l’entretien que le président IBK a déclaré que le Mali fera tout pour que son « frère Soumaila Cissé » lui revienne vite.
Il faut ajouter que des chefs d’Etat de la CEDEAO, des personnalités politiques et de la société civile de divers horizons témoignent leur solidarité et se mobilisent pour la libération du leader de l’URD. Sans oublier qu’un collectif pour la libération de Soumaïla Cissé vient de se mettre en place pour œuvrer au dénouement heureux de cette prise d’otage.
Il semble que les négociations avancent, mais il reste des obstacles à surmonter. L’on ne peut que souhaiter que le leader de l’opposition malienne soit de retour dans les prochains jours parmi les siens, sain et sauf