Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Pas de déploiement des troupes mauritaniennes de maintien de la paix en dehors de la frontière avec le Mali
Publié le mercredi 14 aout 2013  |  APA


© Autre presse par DR
Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la Mauritanie
Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la Mauritanie


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le contingent militaire mauritanien participant à la force onusienne de maintien de la paix au Mali ne se déploiera que dans la zone frontalière entre les deux pays, a déclaré le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

« Il n'est pas question que nous allions dans les zones maliennes frontalières avec d'autre pays », a souligné Ould Abdel Aziz lors de l'émission Lighaa Echaab (rencontre avec le peuple) diffusée en direct, tard dans la nuit de mardi à mercredi.

Quelque 1.800 militaires composent le contingent mauritanien dans la force onusienne et dont l'envoi reste tributaire de la réponse réservée par Bamako et l'ONU à la condition posée par Nouakchott.

Une bonne partie du nord malien fut occupée pendant plusieurs mois par des mouvements armés liés à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) avant d'en être chassés par des forces franco-africaines en 2013.

« Notre refus de participer » à la guerre au Mali « démontre notre souveraineté et l'indépendance de notre décision », a aussi expliqué le président mauritanien dans l'émission réalisée à Nema (1.200 kilomètres à l'est de Nouakchott).

Ould Abdel Aziz est souvent accusé par ses adversaires politiques de lutter contre le terrorisme par procuration pour le compte de la France.

Evoquant la situation politique dans le pays, le chef de l'Etat mauritanien a exclu tout report significatif des élections législatives et municipales prévues le 12 octobre prochain, précisant que si un tel report devait avoir lieu, il n'excèdera pas trois semaines au plus.

Le mandat de l'Assemblée nationale et des conseils municipaux avait expiré en octobre 2011, mais les élections ont été reportées en attendant d'effectuer un enrôlement biométrique de la population, selon le Gouvernement.

Depuis lors, l'opposition exige la formation d'un gouvernement d'union nationale qui soit chargé de la supervision de toutes nouvelles élections, condition rejetée le président mauritanien.

MOO/od/APA

 Commentaires