La Cour constitutionnelle du Mali a donné le verdict du 2ème tour des législatives tenues le 19 Avril dans certaines localités du Mali.
Ces résultats ont suscité plusieurs manifestations à Bamako comme à l’intérieur du pays.
A Bougouni, les partisans de Zoumana N’Tji Doumbia et de Bakary Togola, dès la proclamation des résultats définitifs, ont barricadé les rues de la capitale du Banimonitié. Le lendemain, ils ont bloqué le passage des véhicules sur la RN7.
Dans la capitale du Kenedougou, dès la nuit des jeunes ont voulu saccagé le domicile de l’ancien maire Mamadou Tangara, nommé député par la Cour constitutionnelle. Ils ont brûlé les pneus et barricadé les rues de Sikasso. Les notabilités sont rentrées dans la danse en lançant un appel aux autorités, afin d’éviter de prendre des décisions qui perturbent la quiétude.
Les militants de l’Alliance Adema- ASMA-CfP-ADP-Maliba et FCD réclament leur victoire volée par le Rpm et ses acolytes.
Dans le district de Bamako, les jeunes des Commune I et V ont manifesté contre cet arrêt de la Cour constitutionnelle.
Si la Cour constitutionnelle censée dire le droit devient source d’instabilité, cela devient grave.
La manifestation n’a pas épargné la ville garnison (Kati) où les jeunes annoncent une grande manifestation et si possible le blocage de la route comme elle l’avait fait pour réclamer l’entretien de la route. Ils réclament leur droit volé par l’Alliance RPM et ses acolytes.
De toutes les façons, les jours à venir nous édifierons. Il faut garder le sang-froid et revendiquer son droit dans la légalité car notre pays est déjà fragile, avec l’insécurité et la maladie à Coronavirus.