Depuis le test négatif du ministre de l’Administration territoriale, Boubacar Alpha Bah, le conseil des ministres au Mali est passé en mode visioconférence. Exit donc les bousculades au portillon de Koulouba, les détails protocolaires chers à IBK. Les échanges et débats entre membres du gouvernement se font désormais à distance, de façon virtuelle et il en sort des décisions qui n’ont rien à envier à l’ancienne formule, surtout que les ministres se sentent beaucoup plus à l’aise de ne pas être soumis à des épreuves de grammaire. Déjà abonné aux ajournements de ses rencontres hebdomadaires, Koulouba devrait logiquement s’en délecter comme alternative aux pénibles déplacements. En tout cas, la présidence ne voit aucun inconvénient à ce que la méthode soit étendue au reste de l’administration. Au détour de protéger les agents contre le risque de contagion au Covid-19, beaucoup de services sont déjà passés au système virtuel. Leurs réunions ne se tiennent plus que par visioconférence, si bien qu’il n’est point évident qu’ils puissent revenir facilement au système traditionnel de fonctionnement de l’administration.