Depuis son accession à la magistrature suprême, le président IBK ne ménage aucun effort pour satisfaire les femmes. C’est pourquoi de 14 élues en 2013 (9,52%), elles seront au nombre de 42 élues en 2020 (28,57%) pour défendre les intérêts de la Nation mais surtout des femmes et leurs enfants. La loi N°052 du 18 décembre 2015 vient de porter ses fruits.
Le nombre des femmes députées pour la 6ème législature est de 42. Depuis 1992 (la 1ère législature) jusqu’à 2020 (la 6ème législature), le nombre des femmes élues à l’Assemblée Nationale n’avait jamais atteint un tel chiffre. Cela est dû à la loi N°052 du 18 décembre 2015, qui prévoit un quota de 30% des postes nominatifs et électifs pour les femmes.
Enfin, les autorités maliennes ont appliqué avec rigueur la loi N° 2015-052 du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives. L’augmentation du nombre des femmes élues à l’Assemblée Nationale en cette 6ème législature en est la preuve palpable. Car si on voyait l’effectif des femmes députées au Mali depuis 1992 jusqu’à 2020, jamais ça n’a atteint un tel chiffre. Un espoir pour les femmes battantes maliennes qui doivent poursuivre le combat pour la consolidation de cet acquis qui est l’œuvre de la ministre Oumou Bah, au moment des faits.
Par rapport aux législatures précédentes, on peut dire que la loi N°052 a porté ses fruits. Car, pour rappel, de 1992 à 1997 (la 1ère législature), les femmes élues à l’Assemblée Nationale n’étaient que 3 ; puis à la 2ème législature (1997-2002), le nombre a augmenté pour atteindre 18 ; ensuite à la 3ème législature (2002-2007), le nombre a diminué pour être 14 et le même chiffre n’a pas changé lors de la 4ème législature (2007-2012) et à la 5ème législature (2013-2020). Et ce n’est qu’à la 6ème législature (2020-2025), que le chiffre a augmenté pour atteindre 42.
Pour plus de précision, voici les noms de nos 42 femmes élues à l’Assemblée Nationale à cette 6ème législature (2020-2025). Il s’agit de :
1. Bano DIAWARA, KAYES
2. Marthe DIAWARA, KAYES
3. Haïné COULIBALY, NIONO
4. Aichata Alassane CISSE, BOUREM
5. Aïcha Belco MAÏGA, TESSALIT
6. Mariam SOUCKO, BAFOULABE
7. Mme SANGARE Awa DIAKITE, KITA
8. Mme KALLE Mariam DEMBELE, KITA
9. Wadi SISSOKO, NIORO DU SAHEL
10. Moussocoura SAMAKE, DIOÏLA
11. Marie Noël COULIBALY, DIOÏLA
12. Aïssata MAIGA, KATI
13. Domo dite Adama SIDIBE, KATI
14. Sadio DOUMBIA, KATI
15. Djénéba TRAORE, KOLOKANI
16. Maténin DIARRA, KOLOKANI
17. Oumou SOUMARE, NARA
18. Haoua TRAORE, SIKASSO
19. Fatoumata KANOUTE, SIKASSO
20. Kadidia OUOLOGUEM, SIKASSO
21. Maïmouna MARIKO, BOUGOUNI
22. Diéminètou FOMBA, BOUGOUNI
23. Bintou DEMBELE, KOUTIALA
24. Maïmouna OUOLOGUEM, KOUTIALA
25. Sayon KEITA, YANFOLILA
26. Maïmouna DRAME, SEGOU
27. Ami DIARRA, SEGOU
28. Salimata TRAORE, SEGOU
29. Aïchatou CISSE, BAROUELI
30. Mariam COULIBALY, BLA
31. Kadidia SANGARE, SAN
32. Djénèba DAOU, SAN
33. Mariam DIASSANA, TOMINIAN
34. Belco SAMASSEKOU, MOPTI
35. Yapema DJIGUIBA, BANDIAGARA
36. Alida SOMBORO, BANKASS
37. Yogoïré DOUGNON, KORO
38. Djouwaratou ZORME, KORO
39. Fatimata Aliou TOURE, GAO
40. Assitan DIALLO, Commune II
41. Oumou COULIBALY, Commune V
42. Mariam KAGNASSI, Commune VI
Il reste juste à attendre de ces braves femmes un travail exemplaire, des résultats satisfaisants. Attendues, elles doivent tout mettre en œuvre pour être à la hauteur des attentes. Pour cela, elles doivent se retrouver en dehors de leur parti politique pour accomplir leurs missions au service de la patrie. Mais, surtout pour mériter de la confiance placée en elles par le président IBK et l’ensemble de leurs électeurs.
Aminata SANOU
Stagiaire
ENLEVEMENT DE SOUMAILA CISSE
Les femmes de l’URD s’adressent à IBK !
L’honorable Soumaïla Cissé a été enlevé le 25 mars dernier par des hommes armés non identifiés dans le cercle de Niafunké alors qu’il battait campagne au compte des législatives. Depuis cette date, ses proches, son parti, bref ses concitoyens sont sans ses nouvelles. Aucun groupe armé, ni groupe djihadiste n’a revendiqué son enlèvement. C’est dans ce contexte que les femmes de l’URD ont adressé une lettre ouverte au Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. Voici la quintessence de cette lettre ouverte :
« Au moment où Votre Excellence lira cette lettre, votre frère, Soumaïla Cissé sera en train de vivre un interminable jour de plus en tant qu’otage, en tant que victime. Privé de sa famille et de ses amis, coupé de ses compagnons et de ses frères politiques, loin des militants et sympathisants de son parti, sevré des millions de Maliennes et de Maliens qui sont la raison d’être de son combat politique ; le président Soumaïla Cissé a été enlevé alors qu’il prêchait les valeurs de la démocratie et de l’idéal républicain.
De ce fait, il est, à nos yeux et aux yeux de millions de ses concitoyens, un héros que nous ne devons pas oublier, que nous ne pouvons pas abandonner, et dont nous n’avons pas le droit de nous détourner.
Hélas ! Excellence Monsieur le Président, en ce jour, les informations disponibles sur le sort de notre frère, de votre frère, sont si ténues et si enveloppées d’incertitudes qu’elles rendraient anxieuses mêmes les âmes les plus optimistes.
De même, la communication du gouvernement concernant les moyens mobilisés pour obtenir sa libération est si parcimonieuse et si rare que nous sommes des millions à vouloir comprendre la stratégie adoptée par l’État. Une posture d’ailleurs amplifiée par le grand silence des médias d’État.
Le président Soumaila Cissé est-il en bonne santé ? Des négociations avancées sont-ils réellement en cours ? Toutes les pistes et/ou canaux de négociation sont-ils bien exploités pour qu’il nous revienne indemne ?
Face à cette absence de nouvelles qui nous trouble, face à l’incertitude qui nous assaille, animées par cette solidarité à la fois fraternelle et filiale qui lie tous les Maliens ; nous, femmes du parti URD, nous nous tournons vers Votre Excellence afin que le retour sain et sauf du président Soumaïla Cissé parmi les siens soit une priorité, car il concerne l’honneur de notre nation.
Nous en sommes conscientes. La discrétion et la prudence constituent, en de pareilles circonstances, la boussole qui oriente vos démarches. Nous en avons aussi été témoins. Vous avez, lors de plusieurs allocutions et interventions, affirmé votre volonté d’œuvrer à la libération du chef de file de l’opposition. C’est pourquoi, Votre Excellence, nous avons l’insigne honneur de soumettre nos inquiétudes à votre bienveillante attention.
Votre Excellence, il est également de notre devoir de nous constituer, auprès de vous, porte-parole de la souffrance et du déchirement de ces centaines de Maliennes dont les époux, les enfants, les frères et sœurs sont aussi otages dans le centre et le nord de notre pays. Leurs douleurs sont les nôtres, leurs peines insoutenables sont celles de toutes les mères et de toutes les femmes du Mali.
Nous ne saurons les laisser seules dans leur affliction tout comme nous ne saurons délaisser l’honorable Soumaïla Cissé.
Nous nous joignons à leurs prières et aux prières de l’épouse angoissée du président Soumaila Cissé pour que tous les fils et filles de notre patrie, qui sont injustement privés de leur liberté recouvrent leur droit dans toute sa plénitude.
Pour elles, pour leurs maris et leurs pères qui sont otages, pour leurs fils qui sont séquestrés quelque part dans ce vaste septentrion de notre pays, pour notre frère et époux Soumaïla Cissé, nous vous demandons de mobiliser toutes les ressources pacifiques nécessaires aux fins d’un dénouement heureux et rapide.
Dieu vous vienne en aide ! Dieu nous vienne en aide ! Dieu leur vienne en aide ! »
Yacouba TRAORE