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Les syndicats signataires du 15 octobre 2016 conviés à une reunion par le ministre du Dialogue social
Publié le jeudi 14 mai 2020  |  Carrefour
Marche
© aBamako.com par Sissoko
Marche des syndicats de l`éducation signataires
Le Mercredi 11 mars 2020. Bamako. Les syndicats de l`éducation signataires ont marché pour exiger l`application de l`article 39 de la loi 007 du 16 janvier 2018
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La synergie des syndicats signataires du 15 octobre 2016 ont été convié à une réunion le 08 Mai 2020 par le ministre du Dialogue social, du travail et de la Fonction publique dans la salle de conférence du ministère de l’Education nationale de l’enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique.Il s’agit du CYPESCO, du SNEB, SYNEFCT, du SYNESEC, du SYLDEF, de la FENAREC, du COSES et du SNEC.
Il s’agit des écoles publiques dont les enseignants sont constamment en grève malheureusement depuis plusieurs années, notamment le démarrage de l’année scolaire 2019-2020. Ces difficultés étaient fondamentalement inhérentes aux grèves répétées des enseignants. Cette situation à même fait planer le spectre d’une année blanche. A cela est venue se greffer la crise sanitaire mondiale du COVID-19 qui a même conduit à la fermeture de toutes les écoles. Après deux mois d’arrêt de cours, les autorités maliennes sont arrivées à la conclusion de rouvrir les classes pour sauver l’année scolaire 2019-2020.

Les conclusions de cette réflexion sont tombées suite au Conseil Extraordinaire de Défense Nationale. Ce Conseil s’est tenu le vendredi 08 mai 2020 au palais de Koulouba sous la haute présidence du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keita. Parmi les grandes décisions figure la réouverture des classes d’examen à partir du 02 juin.

Or, il se trouvait que les négociations sont toujours au point mort entre les syndicats signataire du 15 octobre 2016et le gouvernement. Donc, la réouverture ne pourrait réussir avec succès sans chercher à décanter le blocage qui prévaut au niveau des négociations entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement.

A rappeler qu’entre le gouvernement et les enseignants grévistes la tension ne cesse de monter. L’on se souvient que les enseignants grévistes avaient observé une grève de 20 jours, soit 480 heures allant du lundi 17 au vendredi 21 février 2020, du lundi 24 au vendredi 28 février 2020, du lundi02 au vendredi 06 mars 2020 et du lundi 09 au vendredi 13 mars 2020 inclus avec la rétention des notes à effet immédiat. Cette série de grèves a précédé d’autres cessations de travail par les enseignants signataires du 15 octobre 2016. Ils ont battu aussi, plusieurs fois, de façon pacifique, le pavé. La dernière a été réprimée d’ailleurs violement par les forces de l’ordre. Malgré cette répression, les enseignants grévistes ne comptent pas reculer tant que leurs doléances ne sont pas satisfaites. Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ne cherchent rien d’autre que l’application de l’article 39 qui stipule que « toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du Statut général s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale ».

Si le gouvernement a pris cette décision de relancer les activités pédagogiques à cette date pour sauver l’année scolaire, des questions reviennent maintenant sur les lèvres. Quel accord peut-il y avoir entre le gouvernement et les enseignants grévistes ? L’Etat est-il décidé à sauver l’année scolaire avec ou sans les enseignants de la synergie. Quelles sont les alternatives ou les clauses à envisager aujourd’hui entre les deux parties avant cette date de redémarrage des cours ?Telles sont, entre autres, des questions que les maliens se posent ?

Le moins que l’on puisse dire, cette annonce du ministre redonne espoir aux élèves et aux parents dans la perspective d’éviter une année blanche pour l’école malienne. Elle indique que l’année scolaire peut être sauvée. Prés que la situation s’était présentée l’année dernière. Mais, grâce aux efforts et aux sacrifices des parties, l’année a été sauvée in extrémis. Surtout qu’aux termes des examens, ce sont les enfants des pauvres qui en font les frais. Cette année encore, ceux-ci seraient les plus perdants. Parce que, les élèves des écoles privées ont presque épuisé les programmes de l’année. Ceux-ci ont fait au moins deux trimestres normaux sur les trois.

Donc, vivement que les négociations du lundi 11 mai 2020 aboutissent à un dénouement heureux au grand bonheur de la nation malienne, qui subit en cette période, un moment critique de son histoire. Que les cœurs et les esprits convergent au cours de cette négociation qui s’annonce déjà tendue.

Seydou Diarra
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