Les propositions de sortie de crise scolaire, de violation de la liberté syndicale et du problème économique ont fait l’objet, hier mercredi 13 mai 2020 d’une correspondance de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) adressée au Premier ministre, Dr Boubou Cissé. Elle porte la signature du secrétaire de l’UNTM, M. Yacouba Katilé.
Cette centrale syndicale insiste sur trois points importants : l’implication de l’UNTM pour la résolution de la crise scolaire que d’aucuns ont qualifié d’agressions du droit à l’Education des enfants et des jeunes ; la persistance des violations de la liberté syndicale ; la prise en main pour un fonctionnement heureux de certaines unités de production SAER à Kayes, Farako à Sikasso et SUKAALA à Ségou.
Selon l’UNTM, Il s’agit de comprendre qu’il faut développer les ressources humaines pour les rendre aptes à dompter le savoir, le savoir-faire, le savoir être. Cela équivaut à élever l’Education au rang de condition préalable à toutes les constructions de l’homme, de la famille, de la cité du progrès économique, social, politique et culturel.
A une période où les pays africains en particulier œuvrent à l’expansion de l’école à la totalité de leurs populations scolarisables, il est inadmissible que notre pays s’éloigne de l’extension des bienfaits de l’Education qui, selon Alain, forme à la « résistance et l’obéissance : deux vertus du citoyen par l’obéissance il assure l’ordre, par la résistance, il assure la liberté ».
Si être enseignant, c’est jouer le rôle de transmetteur des savoirs ci-dessus énumérés, d’être le catalyseur d’un esprit patriotique, civique bref d’être un élément responsable de la société dotée d’une conscience professionnelle, de la solidarité de générations dans les œuvres communes de fabrication de la qualité de vie, de bien-être pour tous, alors il n’est pas admissible, il n’est pas possible (…)