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Cinq ans après la signature en grande pompe de l’accord d’Alger, les 15 mai et 20 juin 2015: Le Mali va- t- il (définitivement) perdre Kidal à cause des tergiversations du régime et face à des positions hostiles d’une CMA surarmée ?
Publié le lundi 18 mai 2020  |  L’Indépendant
Cérémonie
© aBamako.com par DR
Cérémonie de signature de l`accord de paix au Mali.
Bamako, le 20 juin 2015 au CICB. La rébellion à dominante touareg du nord du Mali a signé à Bamako l’accord de paix entériné le 15 mai par le camp gouvernemental et la médiation internationale.
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Comme tout le monde l’aura désormais constaté, le régime IBK communique beaucoup plus qu’il n’agit en réalité sur le terrain. En effet, malgré des soi-disant progrès dont le gouvernement se glorifie, le peuple malien constate, avec un regret plus que compréhensible, le grand retard pris dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, signé le 15 mai et le 20 juin 2015. Cela fait donc cinq ans que l’Etat n’arrive pas à enregistrer de progrès substantiels et irréversibles dans le processus du retour de Kidal dans le giron national. La Coordination des mouvements armés de l’Azawad (CMA) y faisant toujours régner sa loi, comme l’atteste la dernière décision de son « Comité Directeur », en date du 11 mai dernier. A se demander maintenant s’il existerait un » Etat kidalois » dans l’Etat du Mali. D’autre part, élu en 2013 et réélu en 2018 pour éviter la partition du Mali, IBK peine à avancer, alors que la fin de son mandat approche à grands pas. Où va le Mali ?

Source : l’Indépendant

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