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Ministère de la Sécurité et de la protection civile : La cabale contre le ministre éventée et éventrée
Publié le mardi 19 mai 2020  |  Le Matinal
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Depuis quelque temps, le ministre de la Sécurité et de la protection civile est victime d’actes de dénigrement et de harcèlement visant sa propre personne. A l’origine, une banale culture du chanvre industriel à des fins médicinales. Face à la polémique qui enflait, nous avons mené des investigations pour éclairer la lanterne du lambda malien. Résultat : cette culture est pourtant autorisée dans notre pays sous sa forme encadrée. Les plumitifs contre le ministre ont donc raté leur cible. Le Général de Division Salif Traoré a bel et bien raison et a agi dans le strict respect de la loi. Haro sur les mercantilistes récidivistes spécialisés dans le chantage et auteurs d’une telle dénonciation malveillante et mensongère. Les preuves produites, ici, ne souffrent d’aucune ambiguïté et blanchissent le ministre. Un véritable désaveu pour les détracteurs.


Il faut d’abord savoir que le Général de Division Salif Traoré joue au sapeur – pompier sur tous les fronts, contre vents et marées, et au-delà de sa santé physique. On se rappelle, il y a quelques jours, de sa visite dans la Cité des Rails (Kayes), pour calmer les esprits après la bourde d’un policier qui a tiré à bout portant sur un innocent entraînant sa mort et l’ire des populations qui ont mis le feu au Commissariat de police du 2ème Arrondissement, occupé le pont de la ville et les principales artères en y brûlant les pneus. Déjà Gouverneur de cette localité avant d’être nommé ministre, le peuple de Kayes a accédé à sa demande avec humilité. « Merci Salif, on te croit », entendait-on dire un Kayésien déterminé à un bras de fer avec les forces de l’ordre. Aussi, à l’occasion du couvre-feu décrété par les autorités, le Général a été clair : « Aucune violence ne sera ordonnée ni de la part des forces de l’ordre ni de la part des citoyens ». Cette instruction ferme a été entendue nonobstant quelques échauffourées çà et là. On se souvient aussi devant la défunte Assemblée nationale, en début d’année, le ministre de la Sécurité a rassuré tout le monde en disant qu’il faut « un réarmement moral des troupes ». Et c’est lui qui a inculqué la notion de « sécurité de proximité » à nos troupes, allusion à une collaboration entre les forces en mission à l’intérieur avec les autochtones.



Ce diplômé de l’Ecole militaire de Saint Cyr a aussi inculqué à notre armée l’apprentissage de la démocratie et son rôle de développement à l’échelle nationale en ce sens qu’elle est devenue une soupape de sûreté pour les populations pour la préservation de leurs personnes et de leurs biens, une armée qui aide à la construction des routes, qui sécurise le développement. Donc, Salif est en terrain connu.





Titulaire d’un master 2 en stratégie, défense, sécurité, gestion des conflits et des catastrophes cumulé à un brevet de l’Ecole de guerre, le ministre qu’il est, n’a pas atterri à ce département par effraction. « Il faut rendre à César ce qui appartient à César » a-t-on coutume de dire. Ce Général de Division doit mériter de la patrie car il a honoré notre pays en le représentant dignement à des missions de l’ONU au Soudan et au Libéria.



Le Général blanchi



Salif n’a pas usurpé ses galons de Général pas moins que son rang d’Officier de l’Ordre national du Mali. C’est une icône pour l’armée tant par son talent que son engagement, un exemple d’abnégation pour la jeunesse sur ce qu’il a su montrer sur les théâtres d’opérations militaires. Justement, c’est parce qu’il est sérieux, légaliste, gros travailleur et patriote que toute sa vie est axée sur le développement du Mali. L’on comprend alors aisément que les pourfendeurs du régime et de la morale sortent de leur torpeur pour tenter de le discréditer. L’arbre ne doit pas cacher la forêt et quand on a le pantalon troué, on doit s’abstenir de monter sur l’arbre car les comploteurs sont désormais nus…



Pour rappel, le Général Traoré a toujours refusé les contrats mirobolants qui salissent l’honneur du Mali et bafouent sa dignité. Cette sincérité, cet élan patriotique et cette avidité insatiable à servir son pays dérangent les déprédateurs. C’est pourquoi des plumitifs, toujours tapis dans l’ombre, tentent de le désarçonner.



Aux dernières informations, Salif bénéficie toujours du soutien indéfectible et de l’estime du président de la République, à son endroit, pour le rôle qu’il joue dans la stabilité du Mali et dans la gestion géo-pacifique de l’intégrité territoriale physique du pays. Pour la gestion du COVID-19, les jeunes outillés de lances pierres avaient comme cible la police. Mais ce corps n’a jamais été entamé moralement grâce aux instructions de ce combattant chevronné aux nerfs en acier trempé.



Dans cette affaire de culture industrielle, son seul tort est d’avoir respecté la loi. Aujourd’hui, le mauvais diable est dans nos murs. Il nourrit une haine congénitale contre tout citoyen ou cadre qui réfute leur offre malveillante érigée en système de société ou de survie. Leur exercice favori, tel James Bond dans un feuilleton criminel, constitue de dénigrer et, avec armes d’estoc, à porter l’estocade aux patriotes sincères et gens de bonnes familles. Une méchanceté gratuite, un mépris viscéral comme si notre pays est devenu une sorte de RES PUBLICA bananière où la chienlit est la règle, le tout sous-tendu par la loi de la jungle où l’homme est un loup pour un autre homme. Cette situation est symptomatique d’une chasse aux sorcières en sourdine contre nos meilleurs militaires à l’image de l’atteinte à l’honneur orchestré contre le Général Dahirou Dembélé au ministère de la Défense avec un faux contrat de livraison de véhicules établi, à son nom, à son insu et marqué du sceau d’imitation de signature, le tout dans une correspondance adressée au directeur de la BCS. Quelle malhonnêteté ? Quelle pusillanimité ?



Pour le cas du ministre de la Sécurité et de la protection civile, l’autorisation délivrée obéissait à l’orthodoxie de production du produit de synthèse à des fins médicinales. Mieux, la décision N°2018-249/MSPC-SG a apporté des modifications au texte incriminé. La culture industrielle de chanvre, à des fins médicinales, est autorisée au Mali, en se référant sur la Convention de Genève ratifiée par notre pays, sous une forme encadrée (lire l’article sur la Culture du chanvre industriel au Mali : une affaire déjà close). Un traité ratifié devient supranational et s’impose à la loi nationale. C’est Salif Traoré lui-même qui a décidé d’y mettre fin pour sécuriser le citoyen malien contre les contrevenants. Il s’agit là d’une décision sage, mâture, réfléchie et responsable. Mais cette cabale contre lui n’enlève rien à son mérite.



Issiaka Sidibé



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