puis les malheureux évènements de 2012, la ville de Kidal échappe toujours au contrôle du pouvoir central. Dans cette localité, ce sont les responsables de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) qui imposent leur loi avec la bénédiction de certaines puissances extérieures. En position de faiblesse, les autorités maliennes subissent et encaissent.
Dans l’affaire d’occupation de la ville de Kidal par les ex-rebelles de la CMA, des mains invisibles tirent les ficelles dans l’ombre. C’est ce qui complique toute initiative allant dans le sens de la paix et de la réconciliation.
Malgré la signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, les autorités maliennes : le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, les membres du Gouvernement et le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta lui-même, les agents de l’Etat ne peuvent y mettre les pieds sans l’autorisation des ex-rebelles de la CMA. Cela fait mal dans un Etat de droit et de démocratie comme le nôtre. Comme dans un Etat où « la loi du plus fort est toujours la meilleure », récemment la CMA a interdit à un contingent des Forces Armées Reconstituées de faire son entrée à Kidal. Cela a tout son sens. Il faut préciser que les ex-rebelles bénéficient du soutien des forces obscurantistes et des partenaires qui gagnent dans l’instabilité. Il ressort des constats que (…)