Surnommé ‘’ le ministre du peuple’’ par la majorité des Maliens à cause de son intégrité, son sens élevé de la responsabilité, son sérieux dans le travail et surtout son combat contre l’impunité, Me Malick Coulibaly, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a réussi après un an seulement à la tête du Département de la justice, à réveiller avec brio ce secteur plongé longtemps dans un grand sommeil. Ce, au grand soulagement des pauvres Maliens dont les impôts sont détournés à coup de milliards par des criminels financiers. Avec son génie et sa méthode, il a redonné à la justice malienne sa crédibilité perdue, renforcé la confiance entre gouvernants et gouvernés à travers la distribution saine de la justice.
Fervent défenseur des droits de l’homme et de l’équité dans notre société, l’actuel ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Me Malick Coulibaly ne se laisse jamais intimider par qui que soit dans l’exercice de son travail. Pour preuve, on se souvient que sous ATT, il n’a pas hésité (à la fleur de l’âge et malgré les prestiges) de démissionner de la magistrature pour dénoncer l’injustice.
Un mois après sa nomination en 2019, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Me Malick Coulibaly, gagne son 1er pari au département de la Justice en réussissant la mutation des 322 sur les 500 magistrats du Mali. Ladite nomination a favorisé l’arrivée de certains magistrats probes et intègres dans des postes stratégiques. MamoudouKassogué, l’actuel procureur de la République près le tribunal de grande instance de la commune III en charge du Pôle économique et financier, en est un exemple. Les raisons de cette mutation, nous l’avions évoqué, à l’époque, dans l’une de nos parutions. C’était pour satisfaire les besoins en personnel magistrat exprimé par les chefs de juridiction et de parquet ; assurer la mobilité du personnel magistrat, la plupart des magistrats concernés par ces projets avaient fait plus de trois ans à leur poste ;renforcer le pôle judiciaire spécialisé de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée ; combler le déficit en personnel magistrat des Cours d’appel de Bamako, Kayes et Mopti dont les effectifs ont considérablement réduit aux récentes nominations à la Cour Suprême et à l’inspection des services judiciaires ; augmenter le nombre des magistrats du siège des tribunaux de grande instance pour rendre effective la collégialité, garante d’une bonne distribution de la justice ; poursuivre la mise en œuvre de la carte judiciaire en rendant opérationnels la Cour Administrative d’Appel de Bamako, le tribunal administratif de Gao, les tribunaux d’instance de Bla, Tominian, Bafoulabé, Keniéba, Diéma, Fana, Dioïla et Ouélessébougou.
La lutte contre la corruption et l’arrestation des gros poissons
Méconnu de la plupart des Maliens à l’époque, le Pôle économique et financier est connu et cité partout avec l’arrivée du procureur MamoudouKassogué. La lutte contre la corruption toujours chantée par IBK a commencé à avoir un sens avec cette équipe dirigée par Malick Coulibaly. Des différents rapports du vérificateur général sont étudiés et les présumés voleurs de la République sont placés sous mandat de dépôt à la Maison centrale d’Arrêt de Bamako et dans certaines prisons régionales. Kayes, par exemple, où beaucoup de responsables sont arrêtés pour présomption de détournements de fonds publics. Incroyable au Mali, mais c’est fait sous Malick, ministre de la Justice. Des poids lourds comme Bakary Togola, l’ancien président de l’Assemblée permanente des Chambres d’agriculture du Mali (APCAM) et proche du président de la République, le maire du district de Bamako, Adama Sangaré et plusieurs autres responsables et maires ont été jetés en prison. Et la peur du gaspillage du bien public a commencé à dominer les travailleurs. C’est aussi le bilan de Malick Coulibaly à la tête de la justice.
La réouverture du dossier de l’avion présidentiel et des équipements militaires
Le Dossier de l’avion présidentiel et des équipements militaires avait été classé sans suite. Conscient de la soif du peuple malien à voir clair dans cette affaire, le garde des Sceaux, Malick Coulibaly a rouvert l’enquête sur ledit dossier. L’enquête a épinglé 9 personnalités, dont trois anciens ministres. Un proche du Président IBK, Mahamadou Camara, a fait un tour à la MCA avant d’être relaxé par la Cour d’appel. Le dossier n’est pas clos. Kassogué a saisi la Cour suprême pour la situation des trois anciens ministres et Mahamadou Camara qui avait aussi rang de ministre. En ce qui concerne les autres personnalités épinglées, le tribunal de la commune III s’en charge.
Avec tous ces résultats, le ministre de la Justice et des Droits de l’homme mérite d’être reconduit pour continuer à donner de l’espoir aux justiciables maliens. S’il y a un ministre dont le peuple, en majorité, est fier du travail aujourd’hui, Malick en est un.
En tout cas, force est de reconnaitre que ce réveil de la justice malienne est très salué et apprécié par la majorité des Maliens. Et beaucoup pensent que le ministre-avocat Malick, très engagée dans la lutte contre les criminels financiers, est en train de sauver la tête d’IBK qui, à travers la mauvaise gestion du pays, fut une grande déception.