Cette année, le Chef de l’Etat a célébré aujourd’hui la fête du Ramadan à Koulouba. Covid-19 oblige. Le président Keita donne ainsi le bon exemple en participant à une prière collective à Koulouba dans le strict respect des mesures barrières qu’il a édictées dans le cadre de lutte contre la pandémie.
Après la prière pour la fête de ramadan, le chef de l’Etat, a invité ses concitoyens au respect scrupuleux des gestes barrières en toutes circonstances contre la Covid-19. Il a surtout insisté sur le port des masques pour se protéger soi-même et en même temps les autres.
Pour la fête de ramadan cette année, la salle des Banquets du Palais de Koulouba a été transformée ‘’ en mosquée’’, le temps d’une journée. Pour l’occasion, les mesures de distanciation sociale étaient scrupuleusement respectées.
Cette prière a réuni autour du chef de l’Etat, le chef du gouvernement, Dr Boubou Cissé, le président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné, les présidents d’autres institutions, plusieurs membres du gouvernement et de son cabinet, ainsi que les ambassadeurs des pays musulmans accrédités au Mali.
A l’issue de la prière dirigée par Abdramane Touré, imam de la mosquée du Palais de Koulouba, le chef de l’Etat dira que la tâche essentielle pour lui est d’arriver à convaincre ses compatriotes, enfants, jeunes, moins jeunes que le salut dans un contexte comme le nôtre réside dans la protection. Et cette protection, c’est d’abord le port du masque.
Selon Ibrahim Boubacar Keïta, c’est pour soi et pour l’autre. Juste au sortir du mois béni de ramadan, il a souhaité que Dieu daigne nous couvrir de sa grâce et épargne à notre pays, les affres que beaucoup d’autres pays ont connu.
Aussi, a-t-il souhaité qu’il fasse en sorte que les misères qui nous sont faites aujourd’hui au plan de la sécurité, de la défense de notre pays, au plan des effets pervers de la pandémie s’atténuent. Avant de demander à ses compatriotes de prendre cette question de port masques au sérieux et que chacun en fasse son devoir.
Enfin, il a demandé aux ravisseurs de Soumaïla Cissé, dans une bonne soumission à Dieu de comprendre qu’il n’aime pas beaucoup que l’on torture gratuitement une de ses créatures comme cela est son sort aujourd’hui. « Que ces frères, s’ils m’entendent, condescendent à le libérer pour qu’il revienne sain et sauf parmi nous, il est attendu. Imaginons la torture morale et psychologique que subissent les siens, nous tous et tout le peuple malien depuis plus de deux mois maintenant », a indiqué le chef de l’Etat pour qui il est grand temps que lui soit rendue la liberté car il n’a commis aucun crime.