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Situation confuse à Kidal : les vérités de MARA à la CMA
Publié le mardi 26 mai 2020  |  La Sirène
Election
© aBamako.com par AS
Election du président de l`Assemblée Nationale du Mali
Bamako, le 11 Mai 2020, l`Assemblée Nationale du Mali s`est réunie en session inaugurale pour élire le Président au CICB. Photo: L`honorable Moussa Mara.
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Agents de la Direction régionale de la santé chassés de Kidal, refus d’accueillir le second bataillon de 120 éléments de l’armée reconstituée, libération de 21 prisonniers « par grâce du président de la CMA », l’honorable Moussa Mara est outré.

Figure montante de l’opposition parlementaire malienne, l’ancien Premier ministre d’IBK, Moussa Mara, qui a des souvenirs très sombres de son dernier séjour à Kidal, est sorti de ses gongs pour dénoncer la duplicité des responsables du principal groupe armé islamico-séparatiste signataire de l’accord pour la paix et la réconciliation et la paix issu du processus d’Alger. L’élu de la Commune IV des autorités maliennes des mesures proportionnelles à la provocation pour mettre fin à cette énième violation de l’Accord.
» Les autorités nationales devraient fermement rappeler ces principes et obtenir de la CMA qu’elle ne s’engage plus dans des provocations inutiles qui nous éloignent de la paix et surtout qui excluent la CMA et ses leaders de tout projet d’unification nationale à l’avenir’’, a prévenu en substance le président du parti Yèlèma approché par 223infos.net.
Les sujets ont trait aux évènements récents en cours à Kidal. Il s’agit d’abord de la situation des agents de la Direction régionale de la santé de Kidal qui, a-t-on appris, avaient quitté sous pression de la CMA le chef-lieu de la 8è région administrative du Mali, fin avril. Il aura fallu une visite du ministre de tutelle, Michel H. Sidibé, dans les heures qui ont suivi pour que les quatre médecins (dont le directeur régional de la santé) puissent regagner leurs bureaux. Ces faits ont eu très peu d’échos
A cela s’ajoute le refus de la CMA d’accueillir un bataillon de 120 éléments de l’armée nationale reconstituée début mai pour cause de divergences entre les différentes parties signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. La provocation de trop interviendra quelques heures après le décret du président de la République du Mali d’accorder la grâce ou la remise de peine totale à quelques 400 détenus. En effet, en début de soirée, les réseaux sociaux sont inondés par la décision du président de la CMA de gracier à son tour et dans le cadre du même événement qu’est la fin du ramadan, 22 mai la CMA, dans un commun annonçant avoir décidé de gracier 21 prisonniers des geôles de la ville que contrôle le groupe depuis 2012.
La décision de la CMA est perçue en partie par l’opinion publique comme étant une provocation. La provocation de trop. Ce que le nouvel élu national, l’honorable Moussa Mara ne comprend toujours pas : ‘‘Si la CMA est dans la perspective d’un Mali un et indivisible ainsi que dans l’administration du territoire selon les règles de l’Etat et de la République, elle ne poserait pas ce genre d’acte comme celui de chasser les agents de la Direction régionale de la santé ou encore celle de s’opposer au déploiement du second bataillon de l’armée reconstituée à Kidal’’, a-t-il estimé.
Source: 223infos
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