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Violation de l’accord pour la paix : le gouvernement recadre la CMA
Publié le mercredi 27 mai 2020  |  zahara info
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse du ministre des Maliens de l`extérieur
Bamako, le 4 février 2019 le ministre des Maliens de l`extérieur Yaya Sangaré a tenu une Conférence de presse
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Dans un communiqué, le Gouvernement malien exprime son « indignation » face aux comportements de la CMA à Kidal qui vont à l’encontre de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation. La semaine dernière l’ex groupe rebelle a annoncé dans un communiqué la libération de 21 prisonniers détenus à Kidal. Un acté très critiqué par les internautes. Cet acte a fait réagir le Bamako.

« Le Gouvernement de la République du Mali constate avec indignation que, depuis un moment, la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), s’arroge des actes régaliens de l’État en violation flagrante des termes de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, issu du processus d’Alger », se désole le porte-parole du gouvernement du Mali, Yaya Sangaré.

Malgré la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) demeure le seul et unique maitre absolu de Kidal, leur fief qu’elle administre et contrôle sur tous les plans.
Après avoir refusé de recevoir un bataillon de l’armée reconstituée à Kidal, la semaine dernière, dans un communiqué daté du 22 mai et qui porte la signature de Bilal Ag Acherif, président de la CMA, les ex rebelles décident « de gracier 21 détenus de la maison d’arrêt de Kidal » une semaine en avant le président de la République Ibrahim Boubacar Keita avait gracié 400 prisonniers dans le cadre de la lutte contre le COVID19.



Pour le gouvernement : « ces actes anti-républicains vont d’une prétendue grâce accordée à des détenus, à la délivrance d’autorisations de déplacement sur des sites d’orpaillage en passant par le refus de recevoir les médecins en charge de la lutte contre la maladie à Coronavirus et les nombreux obstacles érigés contre la présence de l’Armée nationale reconstituée ».

Nos tentatives pour joindre la CMA n’ont pas abouti.

Aussi malgré la présence dans l’Adrar des Ifoghas d’un gouverneur nommé par le président de la République, la CMA n’a pas renoncé à sa main mise sur la ville de Kidal qu’il contrôle toujours.

Une ville presque fermée à l’administration malienne et aux autorités maliennes qui ne peuvent se rendre dans cette localité sans l’autorisation de la CMA. Alors que l’accord pour la paix signé il y’a 5 ans devrait établir l’autorité du Mali à Kidal.

Mohamed Salaha
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