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Fermeture des lasses en raison de la pandémie de coronavirus: Les enseignants des écoles privées ont tenu hier un meeting pour dénoncer leurs conditions précaires
Publié le jeudi 28 mai 2020  |  L’Indépendant
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© aBamako.com par Sissoko
Marche des syndicats de l`éducation signataires
Le Mercredi 11 mars 2020. Bamako. Les syndicats de l`éducation signataires ont marché pour exiger l`application de l`article 39 de la loi 007 du 16 janvier 2018
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Le Conseil Supérieur de la Défense Nationale (CSDN) a décidé, le 17 mars, la fermeture des écoles publiques, privées et confessionnelles (maternelles, primaires, secondaires et supérieures) y compris les medersas pendant trois semaines. Cette décision qui a été prorogée à deux reprises a mis les enseignants des établissements privés dans de conditions difficiles.

Face à cette situation, le Syndicat Libre des Enseignants des Ecoles Privées du Mali (SY.L.E.E.P.Ma) a organisé, hier mardi, un meeting au Monument de l’Indépendance pour dénoncer » l’indifférence des autorités face à la situation des enseignants des écoles privées du Mali « . Ils étaient une centaine à prendre part à ce grand rassemblement. Sur les pancartes on pouvait lire : » SOS les enseignants des écoles privées sont oubliés par les autorités « , » quatre mois sans salaire on n’en peut plus, les enseignants des écoles privées sont aussi des enseignants « , » les enseignants des écoles privées ont faim « , » non à la stigmatisation des enseignants des écoles privées, oui pour une convention collective pour l’enseignement privé laïc. »

Selon le Secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants des Ecoles Privées du Mali, Abdoulaye Fotigui Berthé, l’objectif de ce meeting est de dénoncer l’indifférence des autorités face à la situation des enseignants des écoles privées du Mali.

Pour lui, les enseignants des écoles privées sont victimes de la fermeture des écoles due à la pandémie de la Covid-19, sans aucune mesure d’accompagnement à leur endroit. » De mars à nos jours, nous sommes privés de salaires car les promoteurs refusent de nous payer. Nous sommes réduis à la mendicité pour subvenir aux besoins élémentaires de nos familles et à l’humiliation des propriétaires de maison dans lesquelles nous sommes locataires « , a-t-il fait savoir.

Toutefois, il souligne que cette précarité des enseignants des écoles privées est aussi due à l’absence d’une convention collective qui pourrait réglementer ce secteur. C’est pourquoi, il a invité le gouvernement à les accompagner pendant cette période difficile. » Nous voulons bénéficier des mesures d’accompagnement que le gouvernement a pris dans le cadre de la lutte contre cette pandémie. C’est très difficile de vivre sans salaire « , a-t-il souligné.

Berthé a conclu en lançant un appel aux autres collègues des établissements privés à les rejoindre. » Je demande à tous les enseignants des écoles privées de rejoindre notre groupement, car c’est en nous organisant que nous pouvons développer notre condition de vie et sortir de cette précarité. »

A.D

Source : l’Indépendant
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