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9eme anniversaire de la Cnas Faso Hèrè : le parti du Dr Soumana Sako étale les maux de la démocratie malienne
Publié le vendredi 29 mai 2020  |  Le Républicain
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© aBamako.com par Momo
Lancement du livre sur le président Modibo Keita.
Bamako, le 04 juin 2015 le Doyen Amadou Seydou Traore a présenté son nouveau livre sur le Président Modibo Keita au Carrefour des Jeunes de Bamako. Photo: Soumana Sacko
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Mercredi 25 Mai 2011, 25 Mai 2020 le parti du Dr Soumana Sako à 9 ans et pour fêter cette 9eme bougie, la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire CNAS Faso Hèrè a organisé un point de presse au sein de son siège le lundi 25 Mai 2020. Une occasion pour les leaders du parti de faire ressortir le rôle joué par le parti pour la restauration de la démocratie acquis sur le sang des martyrs, étaler les maux de la démocratie malienne, mais aussi se prononcer sur l’actualité brulante du pays comme l’enlèvement du chef de file de l’opposition soumaila Cissé ; les récentes élections législatives avec les alliances contre nature ainsi que les obscures tractations ayant débouché sur l’accession au perchoir de l’Assemblée Nationale d’un député dont l’élection dans sa propre circonscription fut fortement contestée.
Abdramane Niang, le secrétaire chargé des affaires économique et financière de la Cnas Faso Hèrè a fait savoir que ce jour est important pour eux à double titre, les anniversaires servent à faire le bilan et de se projeter sur l’avenir. Née au cœur du quartier populaire de Niamakoro un mercredi 25 Mai 2011, la Cnas Faso Hèrè signait sans ambigüité sa vocation de parti né pour la restauration de la grandeur et à la concrétisation des idéaux et des valeurs du 26 Mars 1991. Avant d’enchainer que leur formation politique est un parti de type nouveau sur l’échiquier de la scène politique malienne. «Neuf ans après, la CNAS-Faso Hèrè est toujours là, debout et confiante en l’avenir, nonobstant les multiples épreuves que le parti a eu à affronter, la campagne féroce des forces hostiles aux valeurs de la République et de la Démocratie, les contre-performances électorales dans un contexte fortement influencé par les conséquences du putsch du 22 mars 2012, la résurgence des milieux de la restauration ambitionnant de rejeter la Révolution démocratique et populaire du 26 mars 1991 dans les poubelles et la trahison du Peuple par de nombreux acteurs politiques et sociaux qui ont fortement contribué à l’enracinement de la corruption, de l’injustice sociale, de la spéculation foncière et des dérives mafieuses aux dépens de la lutte pour le progrès économique et social des maliennes et des maliens des milieux urbains, périurbains et ruraux », explique-t-il. Il a rassuré que Le Dr soumana Sako reste et demeure la valeur la plus sûre pour rendre à notre pays son unité nationale, la paix des esprits, la souveraineté sur nos ressources naturelles etc. Le secrétaire chargé des affaires économiques et financière du parti a rappelé les combats menés par le parti en faveur du soulagement de la souffrance du peuple malien. Mme Traoré Tiedo Ba, la présidente du mouvement des femmes, a, dans ses propos, touché aux maux de la démocratie malienne comme le « Dieu argent » qui a investi le champ politique et joue un rôle déterminant dans l’issue des compétitions électorales ; la transformation de notre démocratie en une ploutocratie à forts relents mafieux sous la coupe des spécialistes de détournements des biens et deniers publics, de la corruption, de la spéculation foncière et du narcotrafic. Idrissa kondo, du mouvement des jeunes, a dénoncé les pratiques malsaines qui ont entachées le récentes élections législatives les alliances contre nature ; des contestations postélectorales par des mouvements de masse souvent violents dans plusieurs communes du District de Bamako et de l’Intérieur se traduisant d’endroit en endroit par des mises à feu ou à sac d’édifices et autres biens publics, suivis par une répression d’une rare violence par les Forces de l’ordre occasionnant des pertes en vies humaines ou des blessés graves ; les obscures tractations ayant débouché sur l’accession au perchoir de l’Assemblée Nationale d’un député dont l’élection dans sa propre circonscription fut fortement contestée même après la proclamation des résultats officiels définitifs par la Cour Constitutionnelle et qui, d’après des comptes rendus de presse non démentis à ce jour, n’était pas le choix de la Direction Nationale de son propre parti. Le parti de la clé ordonne au gouvernement de tout mettre en œuvre afin que le chef de file de l’opposition enlevé depuis des semaines retrouve sa liberté.

Moussa Samba Diallo
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