Dans une correspondance, l’Association malienne contre la corruption et la délinquance financière (Amcdf) invite le Vérificateur général à initier une vérification sur les soupçons de gestion qu’elle juge non orthodoxe à l’Institut de formation des maitres et l’Ecole de formation des éducateurs préscolaires (Ifm-Efep) de Bamako.
elon l’organisation, cette correspondance s’inscrit toujours dans le souci d’accompagner le Bureau du Vérificateur général dans la lutte contre les différentes formes de détournements de fonds publics et gaspillages. “Nous attirons votre attention sur les faits signalés par un surveillant de l’Ifm-Efep de Bamako”, peut-on lire dans la correspondance.
En effet, poursuit la correspondance, dans la matinée du mercredi 22 avril 2020, un surveillant de l’Ifm est entré en contact avec l’Association pour évoquer les faits suivants : plusieurs élèves de l’établissement sans bourses depuis de nombreux mois ; des retenues, sans explications, sont effectuées sur les frais de stage et réquisitions des élèves ; des biens meubles octroyés à l’établissement restés exclusivement entre les mains de la directrice, ainsi que les pièces de rechange du véhicule Toyota de l’école et des ordinateurs qui se trouvaient chez elle ; lors de la passation de service, l’ancienne directrice n’a présenté que deux ordinateurs sur les six de l’établissement.
Et d’ajouter que par une lettre en date du 24 avril 2020, l’Association a écrit au nouveau directeur de la structure pour demander des éclaircissements sur les faits susmentionnés et aucune suite n’a été réservée. Pour finir, l’Amcdf laisse croire que le dénonciateur est disposé à témoigner auprès de la cellule juridique du Bureau du Vérificateur général.